"Mais la notion d’isolats humains me semble avoir plus d’impacts sociologiques et anthropologiques que génétique. Il faut accepter que nos différences (ethniques ?) sont plus culturelles que biologiques."
Vous voyez bien qu’il y a un tabou.
Je ne parlais pas d’ethnies, elles de type culturel, mais de races de nature purement génétique. Autrement nous changeons de sujet. Mon propos n’était pas de comparer ni même de mesurer le degré d’importance du fait racial. Il s’agissait uniquement de reconnaitre son existence au sein de la communauté humaine.
Certes je ne suis pas généticien, mais je ne suis pas mongolien non plus. Quand une personne m’affirme (ce qui m’est arrivé le jour où j’ai donné mon point de vue sur ce sujet ) que les races n’existent pas et que tout est culturel, excusez mon scepticisme. Aussi curieux que cela puisse paraître certains croient naïvement que l’on ne nait pas noir, blanc, jaune etc, mais qu’on le devient.
Une façon simple de savoir si nos différences sont plus culturelles que biologiques est d’observer nos différents. On remarque assez vite que les guerres et les conflits sont ou de nature économique ou ethnique, mais très rarement raciale. Entre populations de même phénotype se creuse des différences extraordinaires qui font peu de cas des ressemblances physiques. C’est le cas entre Japonais et Chinois, entre Anglais et Français (un peu moins aujourd’hui) ou entre Hutus et Tutsis.
Comme nous sommes des êtres intelligents et sociaux, le fait culturel semble l’emporter de loin sur tout le reste. Pour autant cela ne signifie pas que le fait racial n’existe pas. C’était là tout mon propos.