Votre position est paradoxale :
vous admettez, qu’au vue de son relatif succès sur ses concurrents, SR est porteuse d’une légitimité indiscutable à se présenter à la direction du PS, mais vous refusez sa candidature au prétexte qu’elle serait porteuse de division comme si celle-ci ne devait rien à ceux qui prétendrait, contre la logique qui est la vôtre, lui refuser toute prétention légitime à ce poste.
Tous les efforts de SR concourent, en effet, à éviter la division qu’entretiennent certains dirigeants actuels du PS pour préserver leurs chances contre elle en vue des présidentielles de 2012. Mais ce faisant leur unité de façade éventuelle ne serait que purement négative et ne pourrait apparaitre autrement aux militants. Les diviseurs seraient à, leur yeux, ceux qui refusent les propositions de rassemblement et de renouvellement du Parti qu’elle propose.
Je peux vous dire que dans les instances locales du parti et en vue du renouvellement de la direction des fédérations, des discussions sont en cours pour un rassemblement qui irait dans le sens des propositions de SR .
Qaunt à savoir si SR serait plus à droite que BD ou MA, c’est un débat qui mériterait examen sur le fond de ses propositions, ce que vous évitez soigneusement de faire ; tout ce que je peux dire est que la manière traditionnelle, c’est à dire élitaire, de faire la polltique est en échec et que SR a au moins le mérite d’essayer de sortir du carcan traditionnel d’un parti d’élu arqueboutès sur leurs positions de pouvoir et fermé sur lui-même.
L’idée de démocratie partcipative est au centre de la réflexion des adhérents et c’est cela qui explique le succès de SR qui ne vous surprend que parce que vous n’avez pas compris et ne voulez pas comprendre l’échec de Jospin en 2002 et de Hollande en 2005 qui ont confondus politique démocratique et gestion administrative, voire technocratique par le haut , des mouvements de la société.
SR vient de faire la preuve qu’elle est une véritable dirigeante politique au dépens de ses concurrents qui, par leur impuissantes et démagogiques tentatives à l’intimider, lui ont dialectiquement offert la possibilité de cette preuve. Libre à vous de la refuser, mais alors le parti sera et pour longtemps sans dirigeant crédible.