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Commentaire de N.E. Tatem

sur Un point sur AgoraVox


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N.E. Tatem N.E. Tatem 14 novembre 2008 11:48

Bonjour.

Il est réjouissant, le constat, qu’AGORAVOX persiste sur sa lancée. Puisque je crois avoir lu de Carlo par le passé, avec un léger ton alarmiste, que d’autres organes sont arrivés en ligne. D’ailleurs je reprends un passage de son article de ce jour : « D’autre part, le succès d’AgoraVox a donné plein d’idées à certains médias et à des journalistes qui se sont lancés dans des projets de médias plus ou moins participatifs ». Qui manifeste une préoccupation, même quelconque, de faire davantage d’Agoravox un outil où le citoyen dispose d’une tribune pour une intervention journalistique digne d’une mission civique informative, d’où la caractéristique « participative » sur laquelle insiste Carlo.

Ce n’est qu’enrichissement de la toile qui, d’après Google contient, et uniquement pour ce puissant –ce qu’il a recensé engrangé à son niveau-, 1000 milliards d’adresses (url) distinctes, annonce d’août 2008, pour les pages qu’a recensé ce moteur de recherche californien. Entendre par « adresse/url » que chaque article, a ses propres coordonnées. Cette pluralité, est le fondement essentiel de l’exercice de la démocratie. Elle permet l’émission d’avis divergents et le traitement (ou bien appréciation) positive, de part les différences, de l’actualité.

L’url ci-jointe et visible avec ma signature de mon modeste site en est une, parmi ces germinations saisonnières après crachins. Je tiens à indiquer que ce n’est nullement pour détourner lecteurs, intervenants et autres d’Agoravox que je la cite présentement. Elle figurait parmi les données de mon profil et mes articles. D’ailleurs je continue, selon ma disponibilité, à écrire avec AGORAVOX et je participe dans certains forums d’articles.

La qualité des présentations et des contenus, comme l’émission d’une culture convenant à la diversité du lectorat, donne le résultat escompté en échec ou réussite entre les sites. Pour ces journaux, que je nommerai comme l’a déjà définit un vocable créé et très usité au Canada, pays auquel la langue française doit déjà le terme « courriel », de la Cyberpresse, la qualité devait trancher. Seulement nous sommes dans une époque où le genre « people » engrange le gros du peloton des lecteurs, notamment les jeunes. Les articles du journalisme de société, et autres articles de fond, qui a toujours été le plus prisé est sous perfusion, l’attrait du bébé-Dati ou bien le futur rejeton Carla-Sarko est plus prisé.

Au sujet « des mêmes critiques à l’égard du journalisme citoyen », il faut bien qu’à l’avancée de la caravane, la meute fasse entendre ses réactions… Sinon ce passage ne fait pas évoluer. Qui n’avance pas, recule !

D’ailleurs je rajouterai, en matière d’évolution qualitative et quantitative, avecCarlo, et pour exprimer tous mes encouragements, qu’Agoravox est considéré, le site Web, second au niveau mondial pour le nombre consultations d’articles de cyberpresse, malgré le nombre de francphones dans le monde. Après un journal (exclusivement sur Internet) coréen dont le nom m’échappe du fait de ma méconnaissance de la langue qu’il utilise et l’identifie. Avec la précision que c’est bien les journaux et agences classiques qui sont nés depuis des décennies en version papier qui ont le plus de visiteurs avec un nombre toujours appréciable de lectures. Bien sûr, il faut saisir ici aussi la nuance entre consultations (qui désigne le lectorat) et visites (un simple accès au site).

Par ailleurs, à propos de la naissance d’autres journaux sur le Web français. Ce n’est pas uniquement le rayonnement d’Agoravox lors des élections de 2007, le fait circonstanciel propre à la France, qui a donné idée aux journalistes, souvent licenciés des journaux de presse écrite, à se lancer.

L’évolution de la « culture Internet » a sédimenté la population. Et puis qui s’y détournerait, particulièrement au niveau de la corporation professionnelle de tous les médias ? Barack Obama vérifie, ce jour-même, les comportements sur le Web de ses collaborateurs avant tous autres de leurs réflexes ou indications sur leurs CV.

Les présidentielles de 2007 ou les prochaines intéressent aussi ailleurs et certainement seulement lors de la période où elles s’y déroulent. Ce qui est différent de l’actuelle crise dite plus souvent « financière » ou « du capitalisme ». Elle concerne cette période mais son étalement est quasi universel qu’on ne peut guère le comparer aux présidentielles françaises. A propos de la crise, je lui préfère personnellement la désignation « du dépassement historique du capitalisme mercantile ».

Bon courage Carlo.


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