à Liberty
Dalat
et Djanel
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Il y a 3 heures
PARIS (AFP) — La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a estimé dimanche que le mouvement de "l’ultra-gauche" en France est de "l’ordre de 300 personnes" et a refusé de faire un quelconque lien entre cette mouvance et l’extrême-gauche.
Interrogé sur Radio J sur la mouvance de l’ultra-gauche dont feraient partie les neuf membres du groupe soupçonné d’avoir provoqué des dégradations contre des lignes TGV, Mme Alliot-Marie a estimé que le mouvement était "de l’ordre de 300 personnes".
"Cela ne veut pas dire, a-t-elle ajouté, que toutes ces personnes sont prêtes à des actions violentes mais, parmi elles, il peut y avoir une radicalisation allant jusqu’à la violence".
A propos de la mise en examen de ces neuf personnes dont cinq ont été placées en détention provisoire, la ministre a jugé qu’"il est possible qu’il y ait d’autres personnes. Cela ressortira de l’enquête. Ce que nous savons, c’est qu’il y a d’autres groupes.
Mettant en garde contre une "radicalisation de l’ultra gauche", elle a rappelé qu’"en fin d’année dernière et au début de cette année", il y a eu "interpellation de deux groupes de personnes qui détenaient des explosifs ou de quoi fabriquer des explosifs".
"Nous savons, a-t-elle ajouté, que ces groupes ont des relais à l’étranger", citant l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, la Grèce ainsi que le Canada et les USA.
Interrogé sur un éventuel lien entre le leader d’extrême-gauche Olivier Besancenot et cette mouvance de l’ultra-gauche, elle a déclaré que cette dernière "refuse le dialogue démocratique" et souligné que ce n’était pas le cas d’Olivier Besancenot.
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