Pour finir, vouloir jouer sur le dualité entre Arabes et Berbères n’est plus porteurs, car l’Islam les a cimenté.
mais la politique séparent encore quelques uns.comme en corse, les irréductibles existent et vivent encore des divisions du passé
fanon l’avait prédit. après toute guerre coloniale,le nationalisme uni face à l’occupation "s’émiette en régionalismes au sein meem de la réalité nationale". il faut beaucoup de temps pour passer le cap des tensions claniques, des monopoles et des privilèges aux dépens des uns ou des autres. les pays nouvellement indépendants répètent la meem hiérarchie que celle appliquée par l’occupant, utilisent les meems schémas. donc renaissent inévitablement les vieux conflits oubliés, les régionalismes, les privilèges des uns par rapport aux autres et les divisions négligées pendant les guerres de libération ressurgissent. parce qu’il faut être doué pour passer de la conscience nationale à la conscience politique et sociale et que peu d’hommes le sont. la france de meem ne l’a pas évité puisque la terreur s’est accomplie pour que vive enfin la république
en outre, les bamilikés ou les bamanas se disent d’abord camerounais ou maliens. ensuite africains. les bretons se sont fondus dans la nation france. nous on en est encore à kabyle, berbère. osant à peine se dire algérien, arabe ou africain. on n’a pas encore compris que d’avoir l’idendité la plus large est le seul moyen d’accéder à la maturité pour dépasser toutes les divisions. tant que les algériens choisiront des élus qui ne représentent que des kabyles, que des arabes, que des régions précises ou des cultures détachées des autres, ils auront l’idendité la plus étroite et le point de vue qui va avec.