@ imhotep
J’apprends par vos lignes ce drame et suis d’accord avec vous sur une grande partie de l’article – et surtout la honte d’honorer un présumé assassin -, à quelques exceptions dont une importante que je relève :
« Comme vous le lisez cet homme qui aurait battu une femme et l’aurait tuée était quelqu’un de bien que l’on regrette et qui a droit à toutes les excuses. » avez-vous écrit. Or, la majorité des délinquants ou criminels étaient des gens bien avant de commettre leur acte. Monsieur Demange pouvait donc être quelqu’un de bien, lui aussi. Il l’était sans doute. Il ne l’est plus. En tout cas, le communiqué du porte-parole n’a rien de choquant ; il est humain. Quand vous avez un couple d’amis, vous êtes plus proche de l’un de ses composants, et vous penserez d’abord à lui, même s’il est l’auteur d’un crime abominable. C’est naturel car l’émotion l’emporte sur la raison – l’acte vient de se produire -, même si c’est par la raison que l’on communique l’émotion. Vous chercherez des excuses à votre ami.
Il ne faut pas faire de ce drame une affaire politique contre l’UMP, ni une triple peine pour ses enfants, celle d’un article qui mélange les genres : c’est un drame personnel.