@ Julius
Vos 5 hypothèses proviennent d’un modèle mathématique hautement criticable au point de vue épistémologique, critiqué notamment par l’école autrichienne (Hayek, Mises, Rothbard).
@ Gilles
> le capitalisme AUSSI conduit à la création de monopoles puisque c’est la meilleure solution pour gagner plus et sécuriser un marché
C’est vous qui êtes à côté de la plaque :). Au contraire, dès lors qu’un monopoleur veut mettre en place un prix de monopole, c’est dans une économie de marché libre qu’il risque le plus de se faire remettre en place par la concurrence (les profits attirent les concurrents...). Sauf si l’état empêche les concurrents de venir sur le marché à cause d’une réglementation tatillonne)
> téléphonie mobile
Oligopole causé par la réglementation de l’A.R.T., aucun rapport avec un marché libre :)
> Regardez aussi le lait ou c’est le distributeur qui fixe SON prix et le producteur ne peut que s’aligner, même à perte...
Prouvez moi que cela n’est pas le fait d’une réglementation mal avisée. Ou plutôt, non, ne vous fatiguez pas, vous ne pourriez pas : trop de réglementations, seul un professionnel du droit peut s’y retrouver (et encore...). Et non, votre parenthèse n’est pas une preuve.
> évasion fiscales
...et ? Si un pays table sur une fiscalité attractive pour attirer des capitaux et ainsi offrir de meilleures perspectives économiques pour ses citoyens, libre à nous d’en faire autant si l’on considère que c’est bien. Libre à nous de ne pas le faire si l’on considère ça mal, mais sans jalousie mal placée dans ce cas...
> moins disant social
Mon dictionnaire ne connait pas...
> opacité
L’information, c’est cher mais ça réduit les risques. C’est à chaque acteur économique de décider comment concilier au mieux les deux.
> blanchiment d’argent sale
Le problème, c’est l’argent sale, pas le blanchiment :)
> Friedman (même époque) de l’ultra libéralisme
Friedman est très bizarre ; sa théorie économique donne plutôt raison (à tort selon moi) à l’interventionnisme (la banque centrale doit émettre autant de monnaie que l’accroissement du PIB) mais il est libéral et de bonne foi. À rien n’y comprendre (Keynes, lui, au moins, était cohérent).
Appeler Friedman ultra-libéral fera se dresser les cheveux sur la tête de pas mal de libéraux (dont moi)
> qui vient de se faire répudier
Par qui ? (à part moi ;))
> un prix nobel n’est pas un messie, désolé
Totalement d’accord, mais... auriez vous dit cela si on avait parlé d’un prix nobel socialiste ?