Voila même ce que dit le professeur A. Durakovic, Directeur du département de Médecine nu-
cléaire à l’Université Georgetown de New York
et expert auprès du Pentagone
" L’uranium appauvri devient néfaste quand il se transforme
en poussière ingérée ou inhalée, il est alors plus dangereux
qu’aucune toxine connue de la science des hommes."
La contamination interne peut survenir de trois manières : l’in-
halation, l’ingestion de boissons et d’aliments contaminés, et par
lésions cutanées (l’U.A passe dans la circulation sanguine). L’in-
halation est la plus dangereuse (d’un facteur 10 à 200). La chi-
miotoxicité concerne en premier lieu le rein (et secondairement
le foie), et la radiotoxicité touche surtout les poumons. Plus de
75% des particules ne sont pas arrêtées au niveau de l’appa-
reil respiratoire supérieur et se fixent dans les alvéoles pulmo-
naires d’où elles irradient pendant des années. La moitié de la
fraction solubilisée qui a été transférée au sang est éliminée par
les urines, et l’autre moitié est répartie dans les reins et le sque-
lette avec un temps de fixation très lent. L’U.A attaque aussi le
cerveau, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les
ganglions lymphatiques et le système neurologique. Sa dange-
rosité dépend de sa nature physique et chimique, de l’intensité et
de la durée d’exposition, et des sujets contaminés. Ainsi, les en-
fants représentent la population la plus vulnérable aux effets de
la radioactivité, parce qu’ils la concentrent trois ou quatre fois
plus que les adultes en raison de leur moindre poids et de l’acti-
vité de leur processus métabolique. Rappelons ici que les instan-
ces internationales de radioprotection (C.I.P.R) ont été obligées
d’admettre officiellement que, si le risque augmente en fonction
de la dose reçue, il n’existe pas de seuil d’innocuité.
Ceci connut,on comprend mieux l’accord véritablement obscène entre l’O.M.S et l’A.I.E.A,pour promouvoir l’utilisation de l’énergie atomique,en effet il existe un rapport de l’O.M.S qui dit " La solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude... "une phrase digne de dirigeant communiste.En 1959, l’O.M.S et l’A.I.E.A « agiront en coopération étroite » et seront liées par un accord qui prévoit notamment :
« Chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord. »
Cet accord prévoit en outre :
que des représentants de l’Agence internationale de l’Energie atomique sont invités aux réunions du Conseil exécutif de l’OMS et à participer, sans droit de vote, aux délibérations de cet organe et de ses commissions et comités ;
que l’O.M.S et l’A.I.E.A se tiennent mutuellement au courant de tous leurs projets « sous réserve des arrangements qui pourraient être nécessaires pour sauvegarder le caractère confidentiel de certains documents » .
http://www.independentwho.info/spip.php ?article13 .Quand on sait que le premier article de la constitution de l’O.M.S est "amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible",on prend peur sur l’ampleur du lobby nucléaire.
Nous pouvons donc dire que les spécificités de l’U.A sont connues et cela depuis au moins 30 ans.Les forces armées qui ont utilisé des armes à l’U.A l’ont donc fait en toute connaissance de cause.En fait les armes à l’U.A sont des armes chimiques qui polluent les hommes et les lieux et cela pour l’eternité.
Les soldats alliés sont touchés ,en 2004 l’Osservatorio militare italien declare que 109 soldats italiens sont morts jusqu’ici des suites d’une contamination à l’UA. Un porte-parole de l’ institution Domenico Leggioro, a déclaré : « Ce nombre de 109 décès dépasse le nombre total des personnes qui meurent à la suite d’accidents de la route. Nier l’importance de ces données relève de la mauvaise foi et la vérité est que nos soldats meurent là-bas à cause du manque de protection adéquate contre l’UA. » Des membres de l’Osservatorio militare ont rédigé une pétition demandant l’ouverture urgente d’une procédure d’audition « afin d’étudier des mesures efficaces de prévention et de sécurité visant à réduire le nombre de morts parmi nos soldats. »
L’Italie n’a envoyé que 3000 soldats en Irak et ils ne restaient pas longtemps là-bas. Le nombre de 109 représente environ 3,6% du total. Si le même pourcentage d’Irakiens est soumis à la même exposition aux radiations, cela ferait 936 000 personnes.
En effet,imaginez que les soldats,qui ont un contact pourtant limité avec ces armes sont malade,les dommages en Bosnie,au kosovo,en Irak,en Afganistan doivent etre terrible.
Ross B. Mirkarimi, porte-parole de l’Arms Control Research Centre a déclaré :
« Ce sont les enfants à naître de la région qui paient le prix le plus élevé : l’atteinte à l’intégrité de leur ADN. »
Avant de mourir d’une leucémie en septembre 2004, Nuha al Radi, excellente artiste et auteur des Baghdad Diaries, a écrit : « Tout le monde semble mourir du cancer. Chaque jour, on entend parler d’un ami ou de l’ami d’un ami qui en meurt. Et combien meurent dans les hôpitaux sans que nous le sachions ? Apparemment, 30% des Irakiens souffrent d’un cancer et il y a des quantités d’enfants leucémiques. L’uranium appauvri laissé par les bombardements américains a transformé l’Irak en un pays infesté par le cancer. Pendant des centaines d’années, les effets de l’uranium continueront de faire des ravages en Irak et dans les régions voisines. »
Cet extrait de journal fut écrit en 1993, après la première guerre du Golfe (environ 300 tonnes d’UA dispersé, surtout dans des zones désertiques) mais avant l’opération Liberté pour l’Irak (environ 1700 tonnes d’UA et bien davantage près de zones peuplées). Aussi la situation est-elle 5 à 6 fois pire que lorsqu’elle a écrit ces lignes. On estime entre 30% et 40% la proportion d’UA « aérosolisé » en fines particules d’oxyde d’uranium. Cela représente plus d’un million de livres de poussière dispersée en Irak.
Le Dr Ahmad Hardan, conseiller spécial de l’OMS, des Nations Unies et du ministère irakien de la Santé, a étudié les effets de l’UA en Irak entre 1991 et 2002 :
« Les forces armées américaines admettent avoir utilisé plus de 300 tonnes d’armes à l’UA en 1991. Le chiffre réel est plutôt de 800. Cela a provoqué une crise sanitaire qui a touché plus de 300 000 personnes. Et comme si ça ne suffisait pas, l’Amérique a continué sur sa lancée et lors de la récente invasion, elle en a encore utilisé 200 tonnes à Bagdad. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres régions du pays. A Bassora, il nous a fallu 2 ans pour obtenir des preuves concluantes des effets de l’UA, mais nous savons maintenant ce qu’il faut chercher et les résultats sont terrifiants. »
L’effet le plus ravageur est de loin celui sur les enfants à naître. Rien ne peut préparer quelqu’un à la vue de centaines de fœtus d’apparence à peine humaine. En Irak, on voit des bébés aux membres terriblement raccourcis, aux intestins situés à l’extérieur du corps, avec d’énormes tumeurs à la place des yeux, avec un œil unique comme les cyclopes, ou sans yeux, sans membres et même sans tête. Il est significatif que certaines de ces malformations soient quasiment inconnues. On ne les trouve guère que dans les ouvrages consacrés aux bébés nés près des sites d’essais nucléaires du Pacifique.
Le Dr Hardan ajoute : « J’ai invité une délégation de l’hôpital d’Hiroshima à venir nous faire partager son expérience des maladies radiologiques auxquelles nous allons être confrontés à l’avenir. Elle m’a fait savoir que les Américains s’y opposaient et qu’elle ne viendrait pas. Un célèbre cancérologue allemand était d’accord de venir mais il n’a pas obtenu la permission d’entrer en Irak. »
Non seulement nous empoisonnons les Irakiens et les Afghans, mais nous faisons des efforts concertés pour empêcher des spécialistes d’autres pays d’apporter leur aide. L’armée américaine ne veut pas que le reste du monde découvre ce que nous avons fait.
Ce développement relativement rapide des cancers a été constaté par des médecins d’hôpitaux traitant des civils après les attaques aux bombes à l’UA en Yougoslavie en 1998-1999 et en Irak après l’invasion de 1991. Selon les experts médicaux, le phénomène des cancers multiples sans origine commune était inconnu jusqu’ici. C’est un syndrome nouveau associé à l’exposition interne à l’UA. 467 soldats américains exactement ont été blessés lors de la guerre du Golfe qui a duré trois semaines en 1990-91. Des 580 400 soldats qui ont participé à la première guerre du Golfe, 11 000 sont morts et en 2000, 325 000 souffrent d’invalidité permanente. Le nombre stupéfiant d’anciens combattants invalides signifie qu’une décennie plus tard, 56% des soldats de la première guerre du Golfe ont maintenant des problèmes de santé.
UN SOLDAT SUR DEUX EST MALADE A CAUSE DE L URANIUM APPAUVRI.
Dans un groupe de huit soldats de la coalition commandée par des Américains dont les bébés sont nés sans yeux, sept ont été exposés directement à de la poussière d’UA. Dans un groupe beaucoup plus important de 250 soldats exposés pendant la première guerre du golfe, 67% des enfants conçus après la guerre présentent des malformations.
En octobre 2003, l’équipe de chercheurs du Dr Durakovic (UMRC) a fait un voyage d’études de 3 semaines en Irak. Il a recueilli environ 100 échantillons de sol, d’urine de civils et de tissus de cadavres de soldats irakiens dans 10 villes, y compris Bagdad, Bassora et Nadjaf. Selon le Dr Duracovic, les tests préliminaires ont montré que les échantillons d’air, de sol et d’eau contiennent des centaines, voire des milliers de fois les niveaux de radiation normaux
.
Le Dr Durakovic a déclaré au Japan Times : « Le haut niveau de contamination est dû au fait que cette année, il a été utilisé beaucoup plus d’UA que lors de la première guerre du Golfe. [...] Les Américains entravent les efforts faits pour prouver le rapport entre l’UA et ces maladies. Ils ne veulent pas admettre qu’ils commettent des crimes de guerre en utilisant des armes qui tuent sans distinctions et que le droit international interdit. »
(Note à propos du Dr Duracovic. Tout d’abord, on lui a demandé de mettre fin à ses travaux, ensuite on l’a licencié, puis sa maison a été saccagée et il a reçu des menaces de mort. Il est évident que le Pentagone tient beaucoup à censurer ceux qui tirent la sonnette d’alarme.)
Le Dr Duracovic et ses collaborateurs à l’UMRC Patricia Horan et Leonard Dietz ont publié une étude remarquable dans le numéro d’août 2002 du Military Medicine Medical Journal. On estime que c’est la première étude portant sur l’UA inhalé par les anciens combattants de la guerre du Golfe et qui utilise la technique ultrasensible de la spectrométrie de masse par ionisation thermique (TIMS) qui permet de faire aisément la différence entre l’uranium naturel et l’uranium appauvri. Les chercheurs ont examiné des vétérans britanniques, canadiens et américains qui souffraient tous des maux caractéristiques du syndrome de la guerre du Golfe. Ils ont découvert que neuf ans après la guerre, 14 des 27 sujets avaient de l’UA dans les urines. Ils ont également découvert de l’UA dans les poumons et les os d’un vétéran décédé. Dans une interview, Dietz a déclaré que le fait qu’aucune étude officielle n’ait été
entreprise sur l’UA inhalé était « une grave faute professionnelle ».
http://www.horizons-et-debats.ch/37/37_01.htm .
Tout les pays limitrophes sont donc aussi contaminés,et à terme la pollution sera mondiale,compte tenu de l’extrême volatilité des particules radioactives,si les chiffres avancés plus haut sont vrai l’impact sur la démographie du proche et moyen orient risque d’être véritablement catastrophique.
Une question subsiste,pourquoi ,alors que le caractère irradiant à très long terme etait prouvé,des gouvernements ont usé de ce type d’armement ?
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