J’ai trouvé l’article collé par Zen ci-après très intéressant. Il rejoint directement mon raisonnement, exprimé de façon un peu vindicative, je le reconnais.
Ma 1ere année d’eco, je l’ai eue sans aller aux cours, en révisant 9 jours au total... J’ai arreté en license car j’ai réalisé le temps perdu tant au niveau humain qu’intellectuel. Ce que l’on y apprend, c’est le fonctionnement de l’économie, et de façon approximative, en aucun cas la justification des choses en place.
Ce n’est que quelques années après et seul que je me suis rendu compte de ça, provoquant en moi l’envie de casser la tête de certains docteurs menteurs enseignants.
Mon master d’informatique, si j’avais sèché 10 jours je ne l’aurais pas obtenu.
Il reste que j’ai visité les deux, ça me permet de dire que les fac d’éco sont remplies d’idiots malhonnetes, vous êtes peut-être l’exception non-keynesienne.
Quant au terme de nazisme, pour y arriver, il faut quelques pages de réflexion, pas la place ici... en gros, mettre un comportement humain en équation, c’est du nazisme dans le sens où l’on peut classifier les comportements, puis en faire des groupes d’individus, par extension les hiérarchiser.
Ces équations de la micro-économie ne sont pas valables dans le réel, c’est bien pour ça qu’on les explique dans des référentiels fictifs. Les comportements de l’homo-economicus, pour reprendre ce terme débile, sont en effet prévibles dans de tels référentiels.
Mais voilà, l’être humain est un peu plus complexe, et le monde dans lequel il vit n’est pas la concurrence pure et parfaite.
Je rattache le terme de nazisme à la fois à ce type caricature, mais surtout aux techniques de gestion ou de vente en lien direct avec la programmation neuro-linguistique, employée aussi par les conseillers d’un certain petit bonhomme à moustache des années 30.
Pour rationaliser les comportements humains, et ainsi s’autoriser à employer "les courbes", il faut des facteurs extérieurs ; la publicité, la complicité des médias (colportent l’insécurité physique entre-autres), le stress social (la peur du chômage = la carotte de keynes), voire même la menace d’une guerre (les politiques).
Regardez un peu les travaux de Kondratiev, chaque cycle est ponctué par une guerre et une période de dépression... C’est au gout du jour car on parle souvent du spectre de 1929. Ces cycles sont tout à fait contrôlés par une synarchie détentrice de la monnaie (Annie Lacroix-Riz).
Bref, l’économie est une chose trop complexe, une telle usine à gaz qu’on ne peut pas l’enseigner correctement, aujourd’hui on s’attache simplement à faire admettre l’état des lieux. Y chercher des lois, c’est prendre l’être humain pour ce qu’il n’est pas : rationnel et prévisible.
L’article collé par Zen est très intéressant.