Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire viennent aisément.
Ce n’est guère le cas de la pseudo-science économique : Pour "quantifier l’économie" il faut en abstraire tout l’aspect émotionel, idéologique, ce n’est pas de moi mais d’Adam Smith ... bref, tout ce qui la relie aux passions humaines.
Dans la théorie libérale c’est justement la somme des ’égoïsmes" de personnes censées agir "rationnellement" qui fonde le "juste équilibre du marché" - Alors que pour créer une "science économique" il ne saurait y avoir d’égoïsme, de rationalité ... toutes choses inquantifiables.
Il y a là comme un bémol quelque part !!!!
Il est vrai que la mathématique, la physique ou la chimie peuvent être compliquées quand elles s’attaquent à des problèmes complexes, mais 2 + 2 font toujours 4 !
La pauvreté, la richesse, sont des notions que nous appréhendons très bien, comme le fait que nous nous ferons mal si nous tombons par la fenêtre.
Le constat de l’accroissement des inégalités, au profit des plus riches et des détenteurs de capitaux sur le dos des producteurs, que d’aucuns mettent en doute, est malheureusement bien réel et rappelé même lors de réunions comme celle du G20 qui vient d’avoir lieu.
Alors foin des discours présompteux, j’en reviens à ce que j’ai dit : la pseudo-science économique, qui n’est d’ailleurs capable de prédire que le passé (au contraire des sciences), n’est que tentative de justification de choix politiques en faveur des riches propriétaires.