Juste pour répondre à ça :
Alors pour ceux qui citent la science pour soutenir l’idée que les races n’existent pas, je précise qu’il faut se remettre à jour, puisque les avancées récentes de la génétique ont rouvert la question, qui paraissait tranchée il y a dix ans.
Ceci :
La revue Science a publié en février 2008 l’étude génomique la plus complète effectuée à ce jour. Les chercheurs ont comparé des fragment d’ADN de 650 000 nucléotides chez 938 individus appartenant à 51 ethnies. La conclusion de ces travaux est qu’il existe sept groupes biologiques parmi les hommes : les Africains subsahariens, les Européens, les habitants du Moyen-Orient, les Asiatiques de l’Est, les Asiatiques de l’Ouest, les Océaniens et les Indiens d’Amérique. Howard Cann, chercheur de la fondation Jean-Dausset, cosignataire, précise : « Tous les hommes descendent d’une même population d’Afrique noire, qui s’est scindée en sept branches au fur et à mesure du départ de petits groupes dits fondateurs. Leurs descendants se sont retrouvés isolés par des barrières géographiques (montagnes, océans...), favorisant ainsi une légère divergence génétique. » En approfondissant encore leur étude, les généticiens ont pu déterminer des sous-groupes : huit en Europe et quatre au Moyen-Orient. Mais avec moins de certitude. Cependant, les convergences génétiques qui rassemblent les hommes au sein de chacun des sept groupes ne concernent qu’un relativement faible nombre de nucléotides. Plus clairement, deux hommes appartenant à un même groupe peuvent être très différents en ce qui concerne les très nombreux nucléotides non pris en compte pour établir la classification. Si différents même que deux membres d’un même groupe peuvent être plus éloignés, globalement, que deux individus appartenant à deux groupes distincts (Européens et Africains, par exemple)[74].
En outre, la portion du génome humain relative à l’expression des caractères morphologiques, en l’occurrence le gène codant la production de la mélanine, ne représente qu’une infime partie de l’ensemble de ce génome (trois gènes communs aux divers vertébrés sur les 36 000 du génome). Cf. à ce sujet, l’article Couleur de la peau
Mais peut-être que notre brillant intervenant a les résultats d’une étude aussi complète, postérieure à Février 2008 : qu’il nous en fasse donc profiter !
