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Commentaire de Jean-Luc PLECHE

sur La lente marche forcée vers l'État policier


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Jean-Luc PLECHE 21 novembre 2008 17:50

Triste.
Je suis triste de notre démocratie qui agonise lentement, mais surement. 
Mon ambition est pourtant simple : vivre dignement dans une société solidaire engagée dans une dynamique de progrès social. Pour y parvenir, nous élisons nos représentants au sein d’une assemblée censée servir la collectivité et protéger ses intérêts. Voilà ce que devrait être une vraie démocratie. Au lieu de cela, l’Etat, dans sa folie paranoïaque, s’imagine agressé de toutes parts, sur tous les fronts, et multiplie à l’envie les mesures coercitives. Au lieu de voir dans la population une force de stabilité et de progrès l’Etat, dans son impuissance à mener à bien les affaires du pays, fait de cette population une force ennemie où chaque citoyen, au lieu d’être un coopérateur est en train de devenir un présumé coupable, au mieux un délinquant potentiel. L’Etat n’aime pas sa population, il s’en méfie. Et la population ne croit plus en l’Etat. Comment dans ces conditions pouvoir, pour le mieux être de tous, travailler ensemble ?
Et quand je songe à la récente création d’une police secrète, pour les temps à venir, il y a vraiment de quoi être triste.
Ouais, aujourd’hui, un vrai coup de blues...

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