J’ai suivi le débat sans a priori car je ne suis groupie ni de l’une ni des autres.
- J’y ai vu une dame apprêtée, peu à l’aise, sèche dans son élocution et plaquée sur des discours. Le nombre d’occurences de l’expression « peut-être » que S. Royale prononce me fait réfléchir à deux fois, et fait même froid dans le dos (le bouton rouge ? Peut-être... imaginez !)
- Un prof de sc-po un peu arrogant qui parle le vocabulaire de la bourse « confiance, confiance » et qui écrirait bien « $ocialisme » ...
- et un homme d’état dont j’ai compris toutes les idées, qui m’ a convaincu par la clarté de son exposé et même séduit par sa détermination politique, sa fermeté et sa courtoisie.
ça , c’est pour l’image. Car qu’est-ce qu’une élection présidentielle sauf une élection pour une icône ?
Peu d’électeurs se soucient des vrais compétences et des prérogatives d’un Chef de l’Etat lorsqu’il s’agit d’aller négocier le prix du gaz avec Poutine ou défendre l’indépendance stratégique de la France face au Conseil de Sécurité.
La seule question que je me pose est : qui possède dans son CV la légitimité à devenir Président ? Hier soir, je me suis dit : Fabius.
Et puis Ô surprise, j’ai assisaté à un florilège des moments de la gloire Royalienne, entendu et bien compris que Ségolène même par son icompétence et son incertitude pathologique affichait toutes les qualités que les Français demandent. L’exposé imbécile de François de Closets fut un grand moment de cabotinage télévisuel, ( cabotinage pro-Ségo de nature même à laisser le télespetcateur se demander qui alimenterait son compte en banque pour l’occasion).
Careyrrou pavoisait puisque ce système aveuglément Ségoliste assure la droite de l’emporter en 2007 ou pire, de revenir plus forte encore dans quelques années.