Chère Sophie,
Merci pour votre site de traduction (sincèrement), voila un outil utile.
Comme je vous l’ai déjà dit, vous m’avez fait doutez de l’étymologie de Vladimir. Je cherche simplement un recoupement et je n’en trouve pas. Ce n’est pas pour cela que je mets vos compétences linguistiques en doute.
Cela dit, il me semble que vous rejeter en bloc tout ce qui ne convient pas à l’interprétation géorgienne de l’Histoire.
Puisque vous insistez, je vais vous donner quelques-unes de mes lectures qui ont servi de sources à mes commentaires.
Les peuples déportés de l’Union soviétique. Jean-Jacques Marie. 1999.
Basé sur l’ouverture des archives russes, on peut, par exemple, y lire que la Géorgie refuse le retour des Meskhètes déportés par Staline.
Histoire de la Géorgie. Assatiani et Bendianachvili. 1997.
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Asie/georgie.htm Voila un site qui décrit bien la complexité ethnique de la Géorgie contemporaine. On peut y lire que les Géorgiens représentent 70 % de la population du pays et que les minorités sont sous-représentées au parlement. On peut aussi y lire que le gouvernement se plaint de ne pas avoir de ressources financières pour améliorer les conditions de respect des droits de l’homme. Note personnelle. Pendant ce temps, le gouvernement a dépensé une fortune pour se bâtir une armée.
Petite rectification. Par « taux d’occupation du sol », je voulais dire « taux d’occupation du sol par ethnie ». Je voulais dire qu’on trouve des Arméniens, des Russes, des Ossètes et d’autres peuples dispersés dans tout le pays et surtout dans la capitale du pays. Comme en plus, cela a engendré des mariages mixtes, c’est vraiment compliqué. Staline n’était-il pas le fils d’un Géorgien et d’une Ossète ?
Personnellement, je pense que la Géorgie ne s’en sortira qu’en étant une état qui donnera un maximum d’autonomie à ses minorités dans le dialogue avec tous et surtout avec son grand voisin. Dernière chose. Pensez-vous que, si la Géorgie était géographiquement située au sud des Etats-Unis et menait une politique hostile à son voisin, pensez-vous que celui-ci ne chercherait pas à intervenir ? Quand on est un petit pays, on a le droit de s’émanciper, mais on a intérêts à ne pas agresser, ni verbalement, ni physiquement son voisin immédiat qui est cent fois plus puissant, du moins si on veut survivre.