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Commentaire de barbouse

sur « Mesrine : l'Ennemi public n°1 », ou la mort aux trousses


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barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 novembre 2008 15:36

Petit rappel du Mesrine Homme de plume méconnu. 


LE MITARD

Oui, Madame !
Il tourne, il tourne en des milliers de pas qui ne mènent nulle part
Dans un monde-béton, aux arbres de barreaux fleuris de désespoir
Inhumain..., rétréci..., sans aucun lendemain. Sa pitance est glissée sous
une grille à terre Et dans un bol l’eau... pour qu’il se désaltère. Il est seul...,
sans soleil Et n’a même plus son ombre. Infidèle compagne, elle s’en est
en allée Refusant d’être esclave de ce vivant mort-né. Il tourne..., il tourne
et tournera toujours Jusqu’au jour où vaincu en animal blessé Après avoir
gémi en une unique plainte II tombera à terre et se laissera crever Pour
trouver dans la mort sa seule liberté.
Je vous vois une larme... !
Pourquoi vous attrister ?
— Pauvre chien, me dites-vous !
En voilà une erreur...
C’est un homme, Madame,
II est emprisonné.
C’est celui que vos pairs ont si bien condamné En rendant la justice au nom des libertés.


Fleury-Mérogis... Un jour de septembre 1976
où j’existais si peu que je n’étais même pas « personne ».

MESRINE.

Personnellement je ne suis pas un Fan de sa carrière de truand, même si je reconnais que la violence perpétré par un systeme engendre des moeurs violentes,

mais je recommande de lire " l’instinct de mort" pour mieux comprendre cet époque, cet homme, dans et par sa prose, que par l’image et le jeu d’acteur, aussi excellent que soi Vincent Cassel sur ce coup là.

amicalement, barbouse. 


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