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Commentaire de tschok

sur Libre-échange : l'entêtement


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tschok 25 novembre 2008 20:36

Arf !

Faute de clarté, on n’est pas compris : c’est de ma faute je rectifie.

EN PRINCIPE (c’est à dire sur le terrain des idées) le libre échange peut très bien faire l’objet d’un vote (positif ou négatif d’ailleurs). Il peut donc se prolonger, se finir, s’amoindrir, se renforcer, etc, en fonction d’une décision démocratique.

Donc il n’est pas en soi anti démocratique ou incompatible avec la démocratie.

EN PRATIQUE (c’est à dire dans les faits) la question n’est pas soumise directement à un électorat (par exemple il n’y a pas de référendum sur la question "êtes vous pour ou contre le libre échange ?").

C’est là qu’on peut se demander pourquoi.

Votre réponse consiste à dire que la réponse est incluse dans la question.

J’avoue ma déception : ma curiosité reste sur sa faim. J’aurais bien aimé avoir votre avis de façon plus argumentée même si cela vous vous semble limpide.

Pour ma part, les raisons qui font que les questions économiques ne sont que rarement soumises au vote des assemblées ou des citoyens me semblent assez complexes.

Pourquoi par exemple l’article 34 de la constitution (qui définit le domaine de la loi, donc la compétence du parlement) ne traite t’il que marginalement de questions économiques ?

Si la réponse vous semble là encore incluse dans la question c’est que vous avez une compréhension des mécanismes de l’activité humaine dans tous les plans qui dépasse mon entendement et je vous conseille vivement de signaler votre existence au reste de l’humanité pour qu’elle profite de votre enseignement.

Si au contraire vous jugez que votre entendement est normal et que la question est apte à susciter votre curiosité, n’hésitez pas à l’exercer quitte à élargir le débat à une question plus vaste : pourquoi, en France au XXIième siècle, les questions économiques ne font elle l’objet que de bien peu de décisions collectivement approuvées par une instance démocratique ?

Parce que, mise à part le vote de la loi de finance,il n’y a pas grand chose... alors même que la plupart des lois ont une incidence économique indéniable.

Voilà un beau paradoxe : le parlement vote des lois qui ont une incidence économique et pourtant il ne fait pas d’économie.


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