« par Monolecte (IP:xxx.x49.14.230) le 26 novembre 2008 à 11H37
Heu, y a une petite note d’espoir à la fin, quand même »
« S’en sortir ! Par soi-même ! » Vous parlez d’un espoir.
Il faudrait supprimer les délais de carence qui est un vol pur et simple de l’indemnité de licenciement au profit de l’état.
Ce sont les députés qui ont voté cette loi inique alors qu’ils se sont accordés pour eux-mêmes des avantages sociaux aux cas où ils ne seraient pas réélus pour siéger aux assemblées. Ils toucheront durant six années l’équivalant à de leur rémunération de député sans obligation d’aller s’inscrire à l’ANPE. Je crie donc que les députés se sont accordés des privilèges.
Avec le délai de carence, ils empêchent le licencié de pouvoir investir ses indemnités dans une création d’entreprise.
Comment avez-vous pu dire que l’on peut s’en sortir par soi-même alors que les lois existantes nous enlèvent tous les moyens d’avoir des projets sociaux en dehors de n’être qu’un demandeur d’emploi ? Condamné à être chômeur voilà ce que nous sommes devenus.
Combien d’argent a touché Tapis pour le soi-disant préjudice moral qu’il a subit, lui qui fut condamné par la justice à de la prison ?
Le chômage est entretenu. Quand il y avait le plein emploi dans les années 60 et 70 les patrons ont mis les chômeurs de France en concurrence avec ceux du monde entier en ayant recours au recrutement extra territorial ! Ils continuent aujourd’hui avec cette idée chère à Sarkozy sur l’émigration choisie. La différence : dans les années 60 et 70, c’était les OS qui étaient concurrencés par les émigrants ; aujourd’hui, c’est vous petits bourgeois hautement qualifiés qui allaient vous asseoir au coté d’un demandeur d’emploi étranger tout aussi diplômé que vous dans les salles d’attente des entreprises qui recrutent.
C’est bien fait pour vous, il ne fallait pas cogner sur la véritable gauche qui n’adhère pas au PS quoique nous votions pour eux en choisissant le moins pire des deux partis majoritaires.
Je vous félicite pour vos qualités littéraires.
Bonjour chez vous.
Djanel