• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Marc Bruxman

sur Le bébé français et la dette publique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Marc Bruxman 26 novembre 2008 20:04

Comme vous le soulignez l’utilisation de la dette est important. Que l’état s’endette pour investir sur l’avenir c’est une chose. Par investir sur l’avenir on entend production d’un bien durable. Une ligne de TGV rentre dans ce cas.

C’est comme pour un particulier, si vous vous endettez pour acheter un appartement ce n’est pas grave car c’est un bien durable et non périssable. Si vous vous endettez au contraire pour vos vacances vous êtes un con car vous hypothéquez votre avenir. 

Le problème c’est que ce sont les caisses d’assurance maladie, les caisses de vieillesse, les CAF et les frais de fonctionnement de certaines administrations qui contribuent le plus à la dette publique. Ce qui revient à financer du non durable, la retraite une fois claquée par le retraité ne laisse rien à l’état. 

Je ne dit pas qu’il ne faut pas payer de retraite (ou d’AM) mais il faut en payer un niveau adapté aux recettes. Sachant que les cotisations sont déja très élevées en France on ne peut pas les monter d’avantage sans détruire encore plus nos entreprises (ce qui accélérerait notre chute comme le chomage accélére souvent la chute d’un francais cofidissé). Et donc il faut :

  • Dans un premier temps restructurer au maximum toutes les administrations sans toucher aux prestations offertes. Quitte à revenir sur la sécurité de l’emploi des fonctionnaires afin de pouvoir en virer. Et quitte à forcer des démarches électroniques pour rogner sur les coûts partout ou c’est possible. 
  • Supprimer toutes les niches fiscales. 
  • Fermer les administrations inutiles (DRIRE, Agence Française de développement) et affecter leurs frais de fonctionnement au maintient des retraites si il reste du déficit. Sinon baisser les impots pour tout le monde une fois que l’excédent aura permis de rembourser intégralement la dette.
  • Une fois cette optimisation faite, adapter les prestations aux rentrées d’argent effectives des caisses si il y a toujours un déficit (ce qui n’est pas sur du tout). Ou baisser les impots de tout le monde si il y a un excédent et après que cet excédent ait servi à rembourser intégralement la dette. 
Sans cela, le système s’effondrera actuellement. Ce que beaucoup de gens ne veulent pas voir c’est que le fait pour les baby boomers d’avoir mis au monde des enfants ne leur donne pas le droit de s’approprier leurs revenus pour financer le manque à gagner des réformes qu’ils ont toujours refusés. Et donc si on ne veut pas que ca finisse mal ce qui serait stupide, il faut faire les adaptations qui s’imposent. Et remettre les comptes à l’équilibre. 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès