@ Tzecoatl : Un plaisir de voir enfin la rationalité réintroduite dans ce débat.
L’Article 104 marquant la soumission de ’Europe aux système financier international largement contrôlé par des intérêts non-Européens, j’ai depuis longtemps dit qu’il fallait l’abolir et remettre le pouvoir économique sous le controle démocratique des États. Une condition préalable indispensable a une Europe politique et à l’adhésion de la Russie, sans parler de la grande Bretagne qui, bien sur, n’est pas tombée dans ce piege grossier.
Maintenant que l’argent ne vaut plus rien - puisque le FRB américain a promis des crédits illimités en dollars aux banques centrales suisse et européenne - il faudrait, tout en récupérant ce contrôle sur la monnaie et le crédit, rembourser simultanément les dettes publiques, ce qui n’exige qu’un jeu d’écriture.
Facile, en effet, d’exiger un bilan des actifs des personnes physiques et morales et de leur imputer une part de la dette au prorata de leurs avoir, libre a chacun de l’acquitter ou de n’en payer que les intérêts tels qu’ils auront été fixés. La valeur de ces créances envers l’État équivalant par définition, ses engagements envers ses propres créanciers, on comprend que le résultat net est non seulement de faire disparaître la dette publique, mais aussi le paiement de l’iintérêt sur cette dette.
En pratique certains Francais qui ont des biens - puisqu’ils ont été cotisés selon ces biens - porteront le fardeau du remboursement de la dette de l’État envers ceux qui en ont encore davantage... Ce sont bien les regles du jeu capitaliste. Si on veut en changer, commençons par payer l’ardoise.
Résultat : une liquidité accrue de la richesse, permettant le financement privé d’un dévéloppement économique rapide. Exactement ce que la crise actuelle exige que nous fassions. Si on ne le fait pas, je prédis que l’alternatuve sera bien plus plus dure pour tout le monde...
Pierre JC Allard
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