@ l’auteur et à tous
Je suis d’accord avec l’article sur la dénonciation de discours anti-dette publique peu acceptables. La dette est une part du passif qui n’a de sens qu’au regard de l’équilibre global du bilan. C’est une observation comptable élémentaire et incontournable, sauf pour ceux qui n’ont vraiment aucun repère (mais ça fait beaucoup de monde quand on lit la presse et qu’on écoute nos politiques...).
Toutefois, je dois dire que je ne suis pour autant totalement rassurée par l’article de Claude. Il suggère et donne des éléments sur le bilan qui me laisse perplexe. Le bilan de l’Etat reste, à ma connaissance, une belle pagaille avec peu de visibilité. Et c’est surtout la lisibilité de la variation de l’actif par rapport au passif qui manque beaucoup. Dans la comparaison que l’on peut faire entre les collectivités locales et l’Etat, il y a un grand écart : dans un cas, on finance des investissements, dans l’autre pas du tout... La question essentielle de la dette est bien dans la nature de ce qu’elle finance.
@ Philippe Renève
Sur l’école maternelle, il y a effectivement un rapport Tabarot en route (dont a parlé notamment cet article récent par exemple) qui n’est rien d’autre qu’une tentative de flinguer les écoles maternelles. Cela dit, la gestion publique bicéphale de nos écoles est assez monstreuse. Il est vraiment regrettable que les choses n’évoluent que sous la pression des préoccupations comptables de l’Etat. Tout ce que l’on fait contre l’intérêt public a des coûts indirects très élevés.
@ Philippe Renève en particulier
Dialogue sous le contrôle d’une petite chouette que j’ai reconnue l’autre jour à l’occasion d’un surf... marrant, non ?