A titre personnel, je suis passé déjà deux fois par la case chômage, et je n’en ai pas été traumatisé du tout ; au contraire même, ça peut permettre de se poser et de réorienter vers quelque chose de plus utile à soi même, professionnellement parlant....bien que souvent on en revienne au point de départ.
Le tout c’est d’être une sorte de libre penseur qui se fiche du regard de la société et des autres sur la condition de chomeur et savoir naviguer dans ce système....pas donné à tous je reconnais
Dans son entreprise il ne faut surtout pas, jamais, se croire chez soi, se sentir indispensable, tout donner, tout accepter et faire corps totalement avec l’entreprise (comme le veulent les dirigeants) En gros vaut mieux être un anticonformiste renâcleur qu’un béni oui oui larbinisé.
D’ailleurs j’ai lu (et vu de mes yeux) que ceux qui avaient le plus de problèmes par la suite au travail (stress, dégoût brutal, dépression, chômage mal vécu...) étaient souvent les plus conformistes, ceux qui se dépêchaient de rentrer dans le moule de l’entreprise, jouisse à la moindre flatterie venue d’en haut, intériorisent leur rôle d’inférieurs, se transformant parfois eux mêmes en brutes envers leurs subordonnés (notamment dans la grande distribution) sans qu’ils ne perçoivent la perversité du système.
Il faudrait peut être aussi arrêter de présenter, à droite comme à gauche, le chômage comme une sorte de mise à l’index (fainéants vu de la droite, victimes vu de la gauche), d’une fin de vie, d’un désastre, d’une déchéance programmée. Mais considérer ces périodes comme normales.....et si elle dure trop lutter plutôt que de se plaindre et se résigner.
J’avoue tout de même que je suis dans un secteur (SSII) ou à moins de 40 ans on arrive presque toujours à rebondir et que mes licenciements étaient négociés et pas aussi brutaux que ceux décrits ici ; ça aide ! Mais comme j’ai dit, j’ai toujours pris garde à ne jamais attendre quoique ce soit de ma direction et d’agir d’abord pour moi, pas pour la boite...car les SSII sont parmi le splus brutales