Si l’EHS est avérée, ce qui semble être le cas, il faudrait se poser la question de savoir si ce syndrome est une réaction qui à l’instar de la douleur, a pour vocatiion de protéger ou non, et si oui, poser comme hypothèse que les personnes qui n’en sont pas atteintes sont en danger comme le sont les personnes insensibles à la douleur. Selon cette hypothèses, les personnes souffrant d’EHS seraient en quelque sorte, des mutants.
Par exemple :
"GÉORGIE Ashlyn Blocker, 5 ans, n’a peur de rien, mais doit être constamment surveillée, car elle est incapable de ressentir la souffrance physique A la cantine, des professeurs mettent de la glace dans son chili con carne, car même si son plat est brûlant, elle est capable de l’avaler sans broncher. Dans la cour de récréation, une surveillante reste à proximité pour l’empêcher de se livrer à des activités trop physiques, ou de courir. En cas de chute, même grave, l’enfant ne pleurerait pas ni ne se plaindrait.
La fillette présente une maladie rare l’insensibilité congénitale à la douleur, qui va de pair avec une anhidrose. « Certains diraient que c’est une bonne chose, mais ce n’est pas le cas », souligne Tara, sa mère. « La douleur a une fonction : elle informe le corps que quelque chose ne va pas et doit être modifié. Je donnerais n’importe quoi pour qu’elle éprouve de la douleur. » La maladie empêche également Ashlyn de sentir les températures extrêmes, hautes ou basses, privant son corps de la possibilité de se rafraîchir par la transpiration."
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