@ PROTO
Le discours sécuritaire y a moins cours qu’en France chez les politiques.
Revenons en France, à 1997, et au fameux colloque dit "de Villepinte" où l’on évoqua alors les fameuses "zones de non-droit". A l’époque sévissait Lionel Jospin, qui avait décidé de "muscler" son discours.. C’est à cette époque que se vulgarisèrent les thèses du maire de New York sur la "Tolérance Zéro".
Derrière tout cela, un homme fut particulièrement influent : Alain Bauer, directeur d’un cabinet d’audit de sécurité (AB Associate), co-auteur d’un "Que Sais-Je ?" à grand succès sur les violences urbaines et, accessoirement, Grand Maitre du Grand Orient de France, ce qui lui ouvrait des réseaux au niveau des élus locaux.
http://bigbrotherawards.eu.org/Alain-BAUER-AB-Associates.html
http://www.denistouret.net/textes/Bauer.html
Il fit sa fortune dans des audits où il proposait des études sur les "Plans Locaux de Sécurité" justifiés par un contexte local qu’il décrivait comme évidemment apocalyptique.
On sait ce qu’il en advint, Jospin se fit étriller plus tard par ses adversaires avec les verges qu’il leur avait tendues et Nicola Sarkozy fit du sujet le marche pied de sa carrière..
Aujourd’hui, Alain Bauer est conseiller su la question auprès de l’Elysée, s’est considérablement enrichi, et les faits divers effrayants fleurissent maintenant à chaque période de campagne électorale dans les journaux télévisés.
gAZi bORAt