"To protect and to serve"... En Californie, Etat dirigé par Swarzie, Républicain on ne peut plus réactionnaire, tu peux dire ce que tu veux à un flic sans craindre d’être inculpé pour outrage, cela entre dans le cadre de la liberté d’expression, valeur qui aux Etats-Unis a autrement plus de sens que chez nous.
Pour le reste, quand un cop te demande des comptes outre-Atlantique, arrange-toi tout de même pour être de type caucasien (Blanc dans le jargon policier US), pas trop fauche et de préférence ni athée ni agnostique. Surtout dans les Etats du Sud.
Ah, le cinoche ! Quel merveilleux outil de propagande. Il est vrai que nos flics du petit et du grand écran, avec leurs tronches de piliers de PMU et leur Pigeots de livreurs de bibines ne sont pas de taille à rivalier avec Will Smith, Bruce Willis et David Caruso, melting-pot de super-héros, de cascadeurs et de chevaliers des temps post-modernes.
Mais la réalité flicarde est la même partout. Disons qu’elle se vit avec plus d’acuité pour certains par rapport à d’autres, selon les degrés concommitants de misère planifiée et de vérolerie des politicards en place. Un Etat qui se sent clean au regard de ses propres agissements n’a rien à redouter de ses administrés, et ses flics n’ont pas besoin de faire étalage de force et d’arbitraire pour imposer le respect. Heureusement, et l’Histoire est là pour nous l’enseigner, la vérolerie et la répression finissent par se payer du déboulonnage avec perte et fracas de ceux qui s’en réclament. Et quand ça ne vient pas de l’"ennemi intérieur", ça peut venir, hé, qui sait, de l’allié extérieur dans ce qu’il peut avoir de souterrain, à défaut de bienveillance.