votre article est intéressant, beaucoup plus que les trois-quarts des commentaires qui permettent de constater immédiatement la justesse de vos propos : que de fautes d’orthographe et de formulations relâchées !
mais n’inversez-vous pas les choses ?
on peut penser que l’effritement d’une langue amène des répercussions regrettables.... cela me paraît un peu court.
on peut aussi penser que l’érosion d’une société, l’affaissement de ses valeurs et la paresse de plus en plus satisfaite de ses membres amènent un appauvrissement de son mode de communication principal, à savoir sa langue.
il est facile de le vérifier :
les français parlent français, ils n’ont pas d’autre choix, et puis il faut bien parler quelque chose, et en plus personne ne leur a demandé de choisir.
par contre, les étrangers non-francophones, qu’ont-ils envie d’apprendre ?
eh bien, c’est rarement le français, langue en régression partout, et qui n’est pas porteuse de valeurs très motivantes ou d’une culture particulièrement palpitante ( quoi qu’en racontent les français eux-mêmes, qui paraissent manquer d’esprit d’ouverture).
Les jeunes français ne vont pas beaucoup à l’étranger ( voir les échanges ERASMUS) et les jeunes étrangers ne viennent pas beaucoup non plus chez nous. Le passage par la case "Sorbonne" n’est plus très pratiqué...
alors voyons les jeunes immigrés : eux non plus, on ne leur a pas trop demandé de choisir, mais ont-ils bien accepté ce passage obligé à une langue qui n’est pas la leur ?
eh bien là non plus, la joie n(est pas au rendez-vous, voir les sifflets de notre hymne national, qui pourtant en a vu bien d’autres...
croyez-vous donc vraiment que tout cela vienne de la langue ?
ou que tout simplement une culture vermoulue soit en train de s’affaisser, les anciens n’y croyant plus, les nouveaux n’y croyant pas, et les extérieurs s’en fichant complètement ?