J’ai répondu que l’article était intéressant parce qu’il est bien écrit et documenté même si pour le fond je suis en profond désaccord avec l’auteur.
Vincent Humbert n’était pas en fin de vie certes mais qui voudrait d’une vie consciente dans un corps flasque ? Est-ce qu’on peut vraiment appeler ça une vie et surtout qui sommes nous pour imposer une telle torture à quelqu’un ? Il est facile d’être contre l’euthanasie quand on est en bonne santé et en pleine possession de son corps.
Pour Chantal Sébire, le cas est différent puisqu’elle pouvait mettre fin à ces jours elle même et à priori c’est ce qu’elle a fait mais, corrigez moi si je me trompe, elle n’a pas pu faire ces adieux à sa famille sans les mettre hors-la-loi (non-assistance à personne en danger)
Hors quand on sait qu’on va mourrir, ne veut-on pas dire un dernier au-revoir à ses proches ?
Dans ce cas là, elle est morte seule, presque abandonnée.
On ne parle pas ici de "suicider" des gens mais de donner un cadre légal à une mort volontaire pour des cas extrèmement particuliers.
Si on avait pu guérir Chantal Sébire, on aurait pas pu lui rendre son apparence, aurait-on du lui interdire de mourir sous pretexte qu’elle pouvait guérir, et ce sans date, sans garantie ?
Personnellement je le pense pas. Chacun doit pouvoir décider en son âme et conscience si il veut continuer à vivre ou si il veut mourir. Et dans ce dernier cas, faire en sorte que cela se passe au mieux pour la personne et sa famille. Je pense qu’il y aura toujours des médecins pour les aider, la pénurie ne se pose donc pas mais par contre doit être sur la base du volontariat.