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Commentaire de Eloi

sur Capitaliste... anticapitaliste ?


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Eloi Eloi 2 décembre 2008 17:15

J’attend toujours cet exemple de crise qui peut être résolue par l’État et pas par la libre entreprise.
 
Déjà répondu.
 
Soumettre l’individu à un but collectif, ça a un nom : le totalitarisme. Que ce but soit choisi démocratiquement ou non ne change rien à l’affaire. La société est l’instrument qui permet aux individus d’obtenir les moyens nécessaires à leurs fins personnelles ; pas l’inverse.

Peut-être y a-t-il bien ces deux pôles, ce qu’il faut, et ce qu’il me plaît. Et nous devons quotidiennement nous définir entre ces deux pôles. Et le ce qu’il faut n’est pas défini dans des "Tables de la Loi" mais par le consensus. Vous n’avez pas le choix. De plus ce qu’il faut est précisément défini par le groupe, car c’est la motivation des hommes de travailler en groupe : accroître leurs chances de survie. l’expression de ce groupe géographique et culturel, c’est l’Etat. Il ne s’occupera pas de vos brosses à dent. Il s’occupera de la stratégie. Du fait que votre survie est terriblement menacée si vous être faible.
 
Ça n’a aucun sens. Vous ne pouvez pas sommer des systèmes de valeurs individuels, subjectifs. Le concept le plus proche de somme nulle serait plutôt votre concept de démocratie totalitaire : en choisissant de soumettre toute la société aux fins d’un groupe d’individus, vous augmentez la satisfaction de ces individus mais au prix d’un insatisfaction de tous les membres des autres groupes.
 
Je ne vous parle pas de satisfaction, je vous parle de survie. Ce n’était donc pas clair, jusque là ? O_O
Les moyens de survie sont définis par le groupe, parce que c’est sa raison d’être
 
Non, je nie l’intérêt et la légitimité d’une hiérarchie unique et centralisée.
 
Je n’ai jamais parlé d’unicité et de centralisation. Les échelons hiérarchique avec attribution de compétences locales sont suffisamment développés. De plus j’accepte la libre entreprise pour produire les loisirs, car je nie au gouvernement la capacité de répondre à mes désirs. Pour ce qui est de la survie, ce choix étant un choix par définition collectif (sinon allez vivre tout seul pour voir votre potentiel de survie) je me soumets à la décision collective, aux loi de ma société, qui sont indispensable à sa cohésion. Si je ne respecte pas la loi, on m’élimine ou la société se délite et compromet mes chances de survie.
 
Dans une association, j’accepte la hiérarchie en place pour son efficacité, parce que son domaine de légitimité est clairement et strictement limité (uniquement sur les activités associatives), parce qu’elle ne l’impose pas par la force, et surtout parce que l’association a le même but que moi et parce que je peux la quitter dès que nos points de vue divergeront.
 
Il y a plusieurs choses. Le but de votre Etat est de garantir votre survie. Vous devez avoir les mêmes buts, je pense. L’Etat impose ensuite la loi par la force si vous êtes incapable de l’appliquer vous-même. Il ne me semble pas que la police vous verbalise quand vous respectez la loi. Les lois n’existent pas de manière universelle (sinon ce serait facile) donc l’unique définition qui existe est le consensus. Finalement, si vous n’êtes pas d’accord avec la politique de la France, aucune loi vous oblige à rester. N’allez pas pleurer. Soyez simplement cohérent avec vous-même !


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