Intéressant, mais encore une fois s’il y a risque, il est sans doute faible.
J’ai pleins d’amalgames dans la bouches et je suis en parfaite santé ;)
J’ai survolé le rapport de l’affsa, j’ai noté que cela reste en dessous des taux à risques et que c’est plus performant que les oslutions alternatives.
C’est toujours pareil, il faut juger entre le risque et l’intérêt.
Pour ceux qui souhaite lire la conclusion :
Les amalgames dentaires, à base de mercure et d’argent, constituent des matériaux d’obturation
utilisés pour le traitement des lésions carieuses des prémolaires et molaires depuis plus de 150 ans. Il
s’agit de dispositifs médicaux de classe IIa dont l’efficacité thérapeutique, et en particulier l’action
bactériostatique, est reconnue. Dans certaines indications, et en considérant leur rapport
coût/bénéfice, ces matériaux restent actuellement irremplaçables notamment pour les populations où
le risque carieux est important, y compris les enfants, pour les lésions de moyenne et grande étendue,
et pour les restaurations sous-gingivales.
Les amalgames ont fait l’objet de nombreux travaux, notamment pour évaluer leur toxicité car ils sont
accusés périodiquement d’être à l’origine de divers troubles.
Ils libèrent de faibles quantités de mercure, sous différentes formes physico-chimiques, qui sont
partiellement absorbées par l’organisme. La dose quotidienne absorbée est généralement inférieure à
5 µg. L’apport de mercure lié à l’amalgame dans la cavité buccale est insuffisant pour produire les
effets pathologiques dose-dépendants observés, par exemple, après exposition professionnelle au
mercure.
Chez des souches d’animaux génétiquement sensibles, des atteintes rénales glomérulaires de
mécanisme immunotoxique non dose-dépendantes ont été décrites. On ne peut exclure que de telles
atteintes puissent être observées chez certains porteurs d’amalgames, mais aucune publication ne
confirme cette hypothèse.
Selon les données scientifiques publiées depuis 1998, les symptômes décrits par certaines personnes
comme étant la conséquence de la présence d’amalgames dans leur bouche ne sont pas attribuables
au mercure mais reflètent des maladies somatiques non diagnostiquées ou des troubles psychiques,
voire psychiatriques.
Une sensibilisation d’un patient au mercure de l’amalgame peut se manifester par la survenue de rares
lésions locales lichénoïdes. Toutefois, ces effets peuvent également être observés avec d’autres types
de matériaux en bouche.
Les porteurs d’amalgames présentent, en moyenne, des concentrations sanguines, sériques, urinaires
et tissulaires de mercure significativement augmentées par rapport aux non porteurs mais celles-ci
restent très en deçà des concentrations pour lesquelles des effets toxiques ou biologiques peuvent
être observés, par exemple chez des personnes exposées professionnellement. Aucun marqueur
biologique traduisant une atteinte rénale, immunologique ou métabolique n’a été, à ce jour, décrit.
La dépose systématique des obturations n’assure pas la disparition des symptômes. La prise de
chélateurs ne semble pas sans risques pour la santé des patients qui s’y soumettent.
Du fait des quantités de mercure manipulées dans les cabinets dentaires, des recommandations pour
les professionnels doivent être rappelées. L’arrêté* du 30 mars 1998 relatif à l’élimination des déchets
d’amalgames issus des cabinets dentaires a pour objectif de limiter les rejets de mercure des
amalgames dans l’environnement.
Les matériaux alternatifs à l’amalgame restent actuellement plus complexes et plus coûteux à mettre
en œuvre avec une longévité moindre. Par ailleurs, dans l’état actuel des connaissances, ces
matériaux semblent moins biocompatibles que les amalgames. Dans ce domaine, les progrès sont
rapides (améliorations des caractéristiques mécaniques, d’adhérence, de durabilité et de
biocompatibilité) mais à ce jour, les avantages à long terme de ces matériaux alternatifs à l’amalgame
n’ont pas été établis par des études d’un niveau de preuve suffisant.