@ ALAIN JULES
Sur ces question d’intégration des « minorités ».
A noter le phénomène qui se produisit aux Etats Unis dans le cadre de la lutte des « Afro-américains » pour l’égalité des droits.
Au début, un combat sur des positions morales (Martin Luther King) qui mit fin à la ségrégation raciale, ensuite un mouvement plus offensif sur des positions marxisantes de « lutte des classes » (Black Panthers Party et Angela Davis) et, en marge et largement manipulés, un mouvement raciste à discours religieux (Nation of Islam d’Elijah Muhamad).
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Le BPP fut impitoyablement décimé par la organes de répression des mandats Johnson et Nixon et Nation of Islam, qui dialogue régulièrement avec ses homologues blancs du Ku Klux Klan pour un partage du territoire américain, se porte très bien.
Par contre, sous les mandats Ford et Carter, émergea une classe moyenne noire qui, peu à peu, se détacha de la majorité de la communauté afro-américaine en proie à une situation économique désespérée. Le résultat ? Une somme d’égoïsme individuels dans la course à l’ascension sociale ne règle pas les problèmes collectifs.
Mais, bien heureusment, la France n’est pas l’Amérique et l’intégration dans le collectif national des immigrants s’effectue inexorablement même si certains préfèreraient le communautarisme à l’assimilation ou si certaines voix profèrent encore des discours de haine dignes de notre avant-guerre..
gAZi bORAt