Il y a en fait belle lurette que l’euthanasie est pratiquée en France par les médecins hospitaliers et autres, tranquilement, courageusement, en leur âme et conscience, et c’est tant mieux.
Ce geste humain d’accompagnement (non je ne me trompe pas de mot : accompagnement du malade et des proches) ne nécessite surtout pas une loi, chaque cas étant particulier comme il a déjà été écrit ici.
Une loi pour quoi ? Pour qui ? sur quels critères ? La loi n’est pas un droit, loin de là, elle n’a rien du mot "liberté" ; elle encadre, prévoit, fixe, punit... des évènements qui la dépassent parce que non prévus par ces chers experts décalqués. (congé d’accompagnement pffff)
La mort est un acte intime, laissons la loi en dehors de ça.
Et au passage, félicitons le remarquable travail des équipes de soins paliatifs qui arrivent à éviter bien des demandes d’euthanasie.
Quand au suicide assisté, c’est idem : une loi serait tout aussi fumiste que le Développement Durable des Taxes (DDT) dont on nous serine tous les jours les bienfaits sur ce fameux carbone dont on fait les diamants.
Les personnes citées dans ce post ont réussi à se suicider, assistées ou non, et sans loi.
Et toc.