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Commentaire de Eloi

sur Capitaliste... anticapitaliste ?


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Eloi Eloi 8 décembre 2008 18:00

Même si je ne suis pas écolo, il y a un de leurs arguments qui ne manque pas de poids : les moyens passés dans ITER sont autant de moyens qui ont été retirés d’autres recherches. Et même si on a pas la garantie que ces autre recherches puisent aboutir, la réussite d’ITER est elle même extrêmement douteuse...
 
On ne saura si ca marche que le jour où ca marchera. C’est ça la vie. Et les entreprises attendent que quelqu’un prouve que ca marche pour s’y mettre à leur tour.
 
Mais encore une fois : mettre tous les oeufs dans le même panier peut être plus efficace pour le transport, mais c’est casse-gueule.
 
Niveau café du commerce. Cette remarque montre que vous n’y connaissez pas grand’chose. Renseignez-vous d’abord sur les coûts d’ITER pour la France et comparez aux autres investissements.
 
Sûr : quand il n’y aura plus de pétrole, on s’empressera de faire la guerre aux pays qui n’en ont plus pour s’approprier les ressources qu’ils n’ont pas. Je sais que les situation de crises ne sont pas un bon terrain pour la reflexion rationnelle, mais là...
 
Mauvaise foi. Plutôt que vous escrimer à analyser mes faculté, essayez de lire mes posts. Quand le pétrole sera assez cher pour justifier une expédition militaire et sécuriser l’approvisionnement pour un groupe, la guerre se fera.
 
Qui parle de l’arracher ? Si un nationaliste veut mener la guerre économique, qu’il achète uniquement français. Si un anti-patriotisme veut faire l’inverse, qu’il le fasse. Je demande juste que l’un n’impose pas sa vision à l’autre.
 
Qui peut acheter national en France ?
 
Encore une fois, en quoi une droite qui fustige le marché dès que l’occasion s’en présente est libérale ?
 
C’est exactement l’application pratique de théories libérales. Je comprends que vous soyez déçu. C’est toujours pareil quand on quitte la musique parfaite de la théorie pour s’attaquer à la pratique. Et si vous commenciez à analysier les déficiences de notre monde non pas comme une imperfection de l’homme, mais comme une imperfection de la théorie ? Et si toutes les mesures antilibérales d’Etat libéraux étaient pour palier à ces imperfection ? Cela a-t-il une seule fois résonné dans votre esprit ?
 
Contrôler un changement brutal et inévitable de changement de paradigme technologique... Hem hem...
 
Mauvaise foi. Je parle d’avant la crise.
 
> C’est au contraire un bon exemple qui montre qu’une entreprise stratégiques (par son activité ou sa taille) ne sera jamais libérale car elles seront protégées.
 
Traduction : elles ne seront pas libérales car elles ne seront pas libérales. Merci. Mais ça ne m’apprend pas grand chose

 
Mauvaise foi. Je vous dit qu’elles ne pourront pas être libérales car les libéraliser implique des risques stratégiques. Cela impose donc un arsenal législatif pour sécuriser ces secteurs stratégiques. C’est contre-productif. Autant le garder national.
 
La question, encore une fois, est protéger : quoi, de quoi, par qui, comment ? Comment régler cette question par le "consensus démocratique" (qui est : la majorité décide et impose sa décision par la force, même si cette majorité est de 50.00001%)
 
Si le pays des tailleurs ne produit pas de pain, alors que l’année est une très mauvaise récolte pour les boulangers, les boulangers garderont leur pain pour survivre et ne le vendront à aucun prix. Les tailleurs mourront de faim. C’est si dur à comprendre ?
 
Et pour les éliminer de notre vie, nous faisons en sorte que ceux qui arrivent aux plus hauts postes aient toute la légitimité pour l’utiliser comme bon leur semble, qu’il n’y ait plus de limite à leur pouvoir. Singulière façon de faire.
 
Remarque injuste. Pure propagande.
 
Nous ne sacrifions pas notre liberté quand nous faisons confiance à un charlatan. Nous perdons notre liberté quand la majorité nous impose par la force d’obéir aux lubies d’un charlatan.
 
La majorité n’impose rien, c’est la minorité qui se soumet, car c’est la règle du vote. Encore une fois, la survie est l’affaire du groupe, l’affaire de cohérence interne du groupe, car cela concerne tout le monde, et ca ne se fera pas si le groupe entier ne s’y met pas de concert.
Que le groupe ne vous emmerde pas pour vos vacances à la neige ou la couleur de votre brosse à dent, qui aujourd’hui le conteste ? Pour ce qui est d’assurer un minimum de production locale vivrière (un exemple parmi d’aurtes), c’est un effort collectif et partagé parce que ce n’est pas rentable. Et c’est indispensable. Et il n’y a aucune raison que vous ne payez pas pour cela, même si vous n’êtes pas d’accord, puisque en tant que membre du groupe, vous en profiterez quoi qu’ils arrive.
Avez-vous déjà vécu et travaillé dans un groupe ?
 
 
Lorsque je fais confiance à un médecin qui me dit que l’homéopathie est la meilleur médecine, je ne l’impose pas à quelqu’un qui pense au plus profond de lui que l’homéopathie n’a aucune valeur.
 
Vous avez parfaitement raison. Tout le monde s’en branle que vous aimiez l’homéopathie. Par contre que vous n’acceptiez pas la décision du groupe pour les affaires qui concernent le groupe vous rend hors-la-loi. Je ne vous l’ai pas assez répété : je vous parle des notions stratégiques, pas de vos pillules !
Alors, brosses à dents, homéopathie, exemples inutiles, tout ca, vous jetez, et on parle de là où nous ne sommes pas d’accord : énergie, nourriture, armement, télécommunications, communications.
 
Encore une fois:je n’ai jamais dit le contraire. Je dis simplement que vivre en groupe ne donne pas un pouvoir illimité au groupe.

 
Je perds mon temps depuis des jours à vous expliquer qu’à mon sens une discussion constructive est de trouver un consensus sur les limites de ce pouvoir, sur des domaines précis, pratiques. Et vous ne cessez de me rabattre les oreilles avec vos histoires de brosse à dent.
 
Voilà le point faible de votre théorie : vous supposez que je ne veut pas de loi, pas d’état, mais c’est faux. L’État est justement ici pour empêcher l’utilisation de la coercition.
 
Cas pratique. Définissez-moi la coercition en langage juridique et simplement. Et attention, il faut qu’en tout instant, et toute situation, chacun sache que c’est ou non de la coercition. Et qu’un juge ne puisse être accusé de tricher au profit d’une des parties : l’interprétation de cette loi ne doit donc pas être subjective. Allez-y. Et bonne chance.
 
Le modèle économique présenté ne peut répondre à cette question, donc tous les modèles économiques sont sans intérêt. Généralisation un peu hâtive, vous ne trouvez pas ?
 
Votre modèle économique est sans intérêt.
 
Non. Mesurée comment, la richesse ? Comment modifier son environnement ? (je rappelle, encore une fois, que je suppose l’existence un état qui empêche l’utilisation de la coercition)
 
C’est exactement ce que je disais en parlant de masturbation intélectuelle. Votre "hypothèse" est si improbable, que discuter sur ces bases n’a aucun intérêt.
 
Oui, un consensus sur quelques règles génériques est nécessaire. Mais on organise pas un référendum national sur chaque décision d’un tribunal !
 
Mauvaise foi. Et propagande, encore.
 
Je connais pas leur situation, mas je me permet de faire remarquer qu’il faut juger la situation des ouvriers dans les usines des méchants néo-colonialistes par rapport à la situation moyenne des individus de là bas, pas des ouvriers d’ici.
 
Vous êtes fantastique : vous êtes persuadé que l’Etat en général utilise le capital au détriment de la majorité, et vous acceptez (vous prônez) que les capitaux occidentaux soient déversés dans une dictature. Vous ne ressentez pas comme un malaise logique ?
 
Ni vous, ni moi ne sommes là bas. Comment pouvez vous donc que cette aide a été "imposée" ?
 
Les pays dont nous parlons sont des pays où l’on ne demande jamais l’avis du peuple.
 
Pas d’altruisme là dedans : un échange mutuellement profitable
 
Le "win-win" n’existe que dans une situation où les rapports de force sont homogènes, et où le combat serait de facto plus destructeur que le compromis. Ce qui est absurde car vous prônez la mondialisation des échanges pour justement les rendre homogène.
 
Le chômage est "juste" le signe de taux de salaires plus élevés que celui permis par la productivité marginale du travail, donc un manque de capitaux. Le gros problème général est la fixité des salaires. En particulier, les coûts fixes du travail sont beaucoup trop élevés.
 
Le manque de capitaux est dû à son coût trop élevé. A une époque, les actionnaires n’avaient que peu de pouvoir, car leur capital était grignoté par l’inflation. Pour faire fortune, il fallait faire des choses. Aujourd’hui, le capital exige des rendements énormes, couplés à une absence d’inflation qui privilégie les situations acquises, les rapports de force.
 
> Les gens puissants qui auront intérêt à cela feront tout pour que votre proposition ne se produise jamais. Et ils ont infiniment plus de moyens que vous
 
Uniquement parce que nous considérons comme légitime que l’État puisse favoriser un groupe économique par rapport à un autre.

 
Si un système quel qu’il soit doit être abandonné parce qu’il favorise un groupe plus qu’un autre, supprimez d’abord le capitalisme : par sa propre existence, il favorise par principe les situations acquises.
 
 L’État n’a pas plus de droits que les individus, donc il ne peut prendre l’initiative de la violence. Son seul droit est celui d’aider les agressés — c’est la police. Je n’ai pas le droit de prendre aux riches pour donner aux pauvres par le vol (ou l’invere). L’État n’a pas plus de droits que les individus, donc il ne peut pas faire légitimement la moindre redistribution.
 
Vous êtes effarant. Vous ne comprenez donc pas que la redistribution n’est rien d’autre que protéger les plus faibles de la puissance des plus riches ? Que la redistribution n’est rien d’autre que rendre à l’agressé l’argent qui la société considère volé grâce au rapport de force ?
 
L’État n’a pas plus de droits que les individus, donc il ne peut pas légitimement faire mumuse avec les taux d’intérêts.
 
Vous avez raison : je vais de ce pas réclamer mon droit égal à celui des banques de créer de l’argent à raison de dix fois ce que je possède.
Vous êtes un rigolo...


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