Pas dangereux le prozac ? qu’en savez-vous ?
L’agence allemande confirme là aussi le risque de suicide sous Prozac (16 tentatives dont 2 réussies en Allemagne) et estime « comme les patients les plus à risque (suicidaires) ont été exclus des études, il est probable que cette proportion élevée puisse être attribuée à une détérioration de l’état clinique (NDLR : dû au Prozac) ».
Selon le journal, la société qui commercialise l’antidépresseur Prozac, aurait démontré dès les années 80 que son produit pouvait rendre les malades agressifs, violents et suicidaires. Sans toutefois en faire part aux hautes autorités. Pas même lors du procès de Joseph Wesbecker en 1994 (cet américain dépressif avait tué huit personnes et blessé 12 autres avant de se donner la mort. Depuis moins d’un mois, il était sous Prozac.)
Aussi étrange que cela puisse paraître, tous les essais thérapeutiques effectués par les firmes pharmaceutiques pour évaluer l’efficacité et les effets secondaires des médicaments ne sont pas forcément rendus publics, ni même transmis aux autorités sanitaires.
www.ilfautlesavoir.com/presse/Verites-sur-le-PROZAC
Plus gênant : les études non publiées ont été cachées au Nice, quand ses experts ont fait des recommandations concernant le traitement de la dépression.
www.lefigaro.fr/sante/2008/02/27/01004-20080227ARTFIG00346-l-efficacite-du-prozac-serieusement-contestee.php
Le Dr Peter Breggin, le célèbre psychiatre et l’auteur de Toxic Psychiatry : Talking Back to Prozac [ La psychiatrie toxique : en réponse au Prozac] a affirmé : « Je ne doute pas une seconde que le Prozac puisse entraîner la violence et le suicide ou y contribuer. J’ai vu de nombreux cas. Dans un récent essai, six pour cent des enfants sont devenus psychotiques en prenant du Prozac. Et la psychose maniaque peut conduire à la violence. »
www.cifpr.fr/-Prozac-sur-la-sellette+
Sur le fonctionnement de la médecine et des lobbys, un excellent article :
« II y a évidemment de nombreux experts ici aux Etats-Unis, qui pourraient nous aider, explique Vickery. Mais, malheureusement, soit ils n’ont pas le courage d’affronter les géants pharmaceutiques, soit ils sont trop liés financièrement aux laboratoires. Le docteur Healy, lui, est courageux et indépendant. » David Healy accepte d’aider l’avocat texan.
« Les laboratoires sont prêts à tout pour défendre leurs médicaments. Ils ont toujours gagné leurs procès contre les familles de victimes, j’en ai moi-même perdu plusieurs », reconnaît l’avocat, avant d’ajouter : « Et puis, il y a eu cette fameuse affaire du Wyoming. » Un procès retentissant. C’était il y a presque un an, en juin 2001. Andy Vickery défend une famille qui attaque le géant pharmaceutique GlaxoSmith Kline (GSK). En cause : le Déroxat, l’antidépresseur vedette du laboratoire, qui serait responsable d’un triple meurtre suivi d’un suicide. En 1998, après avoir pris du Déroxat pendant deux jours, Donald Schell, 60 ans, tue sa femme, sa fille, puis sa petite-fille âgée de 9 mois, avant de retourner l’arme contre lui. En étudiant le dossier médical de Donald Schell, David Healy découvre que « cet homme avait déjà eu des problèmes avec le Prozac. Pour moi, le Déroxat est la cause de ce massacre ».
...........
Le directeur de l’université lui (David Healy) reproche un de ses discours au Canada, dans lequel il disait sa conviction que le Prozac peut déclencher des pulsions suicidaires. Le laboratoire Eli Lilly, propriétaire de l’antidépresseur vedette, est le principal sponsor de l’université de Toronto. Officiellement, il n’y a aucun rapport. Mais David Healy a décidé d’attaquer l’université en justice. « Une question d’honneur », dit-il. Il est soutenu par de nombreux scientifiques de renom, dont deux prix Nobel.
www.drogue-danger-debat.org/page_det.php