cher monsieur dugué,
que vous arrive-t-il ?
j’aimais autrefois lire vos articles, tant ils étaient sereins et bien posés.
or, là, depuis quelque temps, vous semblez vous aigrir.
votre capacité d’analyse n’est en rien altérée, mais il y manque cette approche humaniste que vous aviez et qui est si rare de nos jours. à croire que maintenant vous n’écrivez (fort bien au demeurant) que pour écrire.
je n’ai pas vu le débat en question, mais je ne pense pas que la carrière d’un homme politique se fasse ou ou se défasse sur une émisssion, menée de surcroit par une amie du président.
françois bayrou a choisi une voie difficile, et tente contre vents et marées de maintenir le cap. il serait plus facile pour lui de réintégrer le giron de la majorité, et d’avoir ainsi la certitude de la perrénisation de son mouvement. il a fait un pari qu’il peut très bien perdre. laissons-lui au moins le temps de le développer et de voir s’il est possible de construire une troisième voie dans le paysage politique français.
ce n’est pas parce que françois copé est un brillant polémiste que ses idées ont plus de poids que celles de son adversaire. la meilleure défense étant l’attaque, c’est un art qu’il maîtrise à la perfection. il n’en reste pas moins qu’il est plus ou moins le porte-parole de ce gouvernement, qui depuis qu’il est aux affaires, a creusé le fossé social et qui désire soumettre les différents médias, le principal étant france télévision.
il faut se méfier de tout ce qui brille : les miroirs attirent les alouettes, et on sait comment elles finissent... dans l’assiette !