Salut Olivier,
Je t’ai assaisonné. Je sais. C’était voulu. Je ne suis pas arrivé avec les idées habituelles de cancer et de maladie créées par la cigarette ou la nicotine. Je l’ai évité parce que, solitaire, je n’ai pas fait partie de groupe de jeunes dans lesquels si tu ne fumes pas, tu n’es pas un homme.
La cigarette comme tout ce qui crée une odeur, un goût, un toucher, fait partie de « pro » et de « contre ». Je sais la sacrosainte liberté devrait te permettre de fumer et obliger les autres à l’accepter. Si elle donne, pour toi, un plaisir, pour les autres, elle peut donner le rejet et le dégoût. Pas de polémique, simplement du raisonnement et des constatations. Mes solutions étaient volontaristes et originales.
N’aimons-nous pas tous un peu la polémique, dans le fond de nous ?
J’ai ouvert le débat. J’ai sorti tout ce qui n’est pas tabac du champ de nos invectives pour suivre ton idée. Il n’y a pas de pestiférés. Il y a des hommes plus faibles que d’autres dans des moments de stress. Je les ai connu aussi, à l’univ, les seuls moments qui m’ont fait cédé à la tentation avant les examens.
A quand les cigarettes sans danger ? Au chocolat, j’adore. C’est peut-être pas bon pour la santé, mais c’est bon tout court. Sans les partager avec quelqu’un d’autres, aucun risque d’épidémie, ni de transmission de ma maladie.
A l’époque, la pub disait : « Moi, mon vice, c’est Franco-Suisse ». Je ne suis même plus sûr de l’orthographe. Souvenirs.... 