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Commentaire de ZEN

sur Arrestation illégale à l'aéroport international Ben Gurion


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ZEN ZEN 15 décembre 2008 14:11

Pour Hihoha , qui ne lit pas la presse israëlienne...
Qui a dit ?

Ehoud Barak : « Je suppose que si j’avais été palestinien quand j’étais jeune, j’aurais fait partie d’un mouvement terroriste » ?

Tzipi Livni : la colonisation ne « nuit pas au processus de paix ».___


Représentation à la Knesset :
En Israël, l’échec de Tzipi Livni sanctionne la faillite politique de l’Etat | Mediapart :

"...Trois ans après sa création par Ariel Sharon, le parti centriste est largement discrédité par les affaires de corruption qui ont entaché le mandat du premier ministre démissionnaire, Ehoud Olmert. Pourtant, après avoir violemment critiqué Olmert et affiché ses ambitions dès le printemps 2007, Tzipi Livni peine à insuffler une dynamique nouvelle.Ce qui ne surpend pas le sociologue israélien Uri Ram, professeur émérite à l’université Ben Gourion et auteur en 2007 de l’ouvrage The Globalization of Israel : Mcworld in Tel-Aviv, Jihad in Jerusalem. « La nouvelle génération, dont Tzipi Livni devait être un des fers de lance, n’est qu’un mythe, juge-t-il. En Israël, depuis la fin des années quatre-vingt, les talents vont au monde universitaire, de la culture, des affaires. Faire carrière en politique, un monde synonyme de compromission, de corruption, est aujourd’hui perçu de manière très négative. » Autre déception : le discours de « Zipi » Livni sur les Palestiniens et la colonisation de la Cisjordanie se révèle être un copié-collé des positions les plus dures d’Ehoud Olmert, version début de mandat. Rétive plutôt que pragmatique, elle ne pas soutient pas le plan de retrait de 98,5 % de la Cisjordanie, que le premier ministre a présenté à Mahmoud Abbas à la fin de l’été 2008....La « feuille de route » parrainée par Washington n’est plus qu’un lointain souvenir. Annoncée comme une étape décisive, la conférence d’Annapolis organisée fin novembre 2007 n’a débouché sur aucune conclusion. Aucun nouveau rendez-vous n’a été pris. Nommé émissaire spécial du Quartet au mois de juin 2007, Tony Blair achève de dilapider son prestige politique à mesure que le gouvernement israélien continue de piétiner ses déclarations d’intentions....Pourtant, selon l’historien israélien Shlomo Sand, toute la classe politique sait désormais que pour assurer son existence et s’éviter une troisième Intifada, dont le Hamas et le Djihad islamique ont récemment réitéré la menace, Israël doit quitter des territoires occupés dont il ne tire plus aucun profit, économique ou politique...Éditorialiste au quotidien Haaretz, Aluf Benn ne dit pas autre chose. Dans un article paru dans l’édition du 10 octobre, il dénonce « cette schizophrénie de l’Etat », alimentée selon lui par le premier ministre Ehoud Olmert, « qui a déclaré son soutien à l’évacuation des colonies situées au-delà de la clôture. Mais dans les faits, après la démolition des maisons d’Amona, il a lâché la bride aux colons. Le ministre de la défense, Ehoud Barak, a refusé d’entrer en conflit avec les colons au nom du gouvernement et a cherché les voies d’un dialogue avec eux, en affirmant ne pas être prêt à résoudre seuls les problèmes créés par ses prédécesseurs 40 ans durant. Il s’appuie sur les réticences de l’armée et de la police à affecter des hommes à l’évacuation forcée d’avant-postes. C’est ainsi qu’a été créée une espèce de statu quo. Le gouvernement s’est résigné à l’existence des avant-postes et a fermé les yeux sur la multiplication des constructions dans les colonies au-delà de la clôture. Les colons se sont efforcés de s’abstenir de provocations, de protestations ou de perturber la vie de ce côté-ci de la clôture. »...« Dans les analyses faites en Occident, estime Marius Schattner, on néglige trop souvent les conflits internes à la société israélienne, qui pourraient conduire à la destruction de l’Etat. Il faut examiner par exemple le sort des colons, qui ne sont plus un groupe d’avant-garde. Ce courant est aujourd’hui en retrait par rapport à ce qu’il était dans les années soixante-dix. Mais il a réussi, entre temps, à créer des faits accomplis. De manière générale, le mouvement traditionaliste religieux est en recul, et c’est qui explique sa violence. La population israélienne ne croit plus au mythe du Grand Israël, de la Méditerranée au Jourdain. C’est fini. L’enthousiasme expansionniste est mort, mais il n’y a plus non plus de foi dans la paix. Les blocages ne proviennent donc pas uniquement d’un système politique déficient. » ...

« Tant que l’on ne modifiera pas notre système d’élection à la proportionnelle, on aura ces problèmes de coalitions instables », estime la chercheuse Tsilla Hershco, du Begin-Sadat Center for Strategic studies.Depuis sa création, Israël a poussé à l’extrême le concept de régime parlementaire en adoptant la proportionnelle intégrale. Or, en soixante années d’existence, la population israélienne a été multipliée par 10 – Israël compte 7 millions d’habitants en 2008 –, le sionisme socialiste fondateur a largement perdu de son influence et le contexte régional a largement évolué.Mais pas le système politique. « Le paradoxe est impressionnant : pays jeune, pays neuf, Israël est réputé pour sa capacité d’innovation dans tous les domaines, hormis son système politique qui est demeuré à peu près identique », écrivait Denis Charbit, maître de conférences en sciences politiques à l’Open University d’Israël, dans un article publié l’an passé dans la revue Questions internationales, pour les soixante ans d’Israël....

 

"Le système politique traverse une grave crise, c’est indéniable. Mais le problème vient davantage des partis, qui ont subi un long processus de communautarisation, à l’image du Likoud, et ne paraissent plus capables de représenter des intérêts civils. Les partis "dominants" sont aujourd’hui des machines électorales, des outils de communications créés pour porter au sommet de l’Etat des personnages factices. Ce sont des coquilles vides de cadres et de programmes politiques. »
Israël ne bénéficie aujourd’hui que d’une série de lois fondamentales(constitution), qui posent Israël comme étant « l’Etat des juifs », ce qui exclut un cinquième de sa population, les Arabes israéliens. .."


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