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Commentaire de Cosmic Dancer

sur Jourde et Naulleau - Je vais le dire avec des fleurs


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Cosmic Dancer Cosmic Dancer 16 décembre 2008 14:25

 Je trouve étrange et très symptomatique de ce que les auteurs dénoncent qu’une critique littéraire telle que celle qu’ils mènent, particulièrement fouillée et argumentée, soit perçue comme ces éreintements ad hominem qui enchantent la plupart des débats, télévisuels ou non.
Comme rappelé dans l’article, il ne s’agit nullement d’une "entreprise de démolition", mais d’un "instrument d’évaluation qui permet de séparer tout un tape-à-l’œil rhétorique, lesté de quelques franches inepties, des formules pertinentes et des vues originales."
En ce sens, le propos est bien plutôt de servir le lecteur que de tirer sur des ambulances (reproche qui a déjà été formulé à l’encontre de Jourde et Naulleau, et auquel ils ont répondu en toute franchise que rares sont les ambulances dont les jeux de renvois d’ascenseurs leur assurent non seulement des revenus confortables (pourquoi pas), mais surtout un règne absolu dans le domaine de la littérature contemporaine. Et qui, contrairement à ce que vous affirmez, sont loin d’être fictifs. Contrairement à la "bave" et à la "haine dégoulinante" (à propos, cette tournure fort répandue de nos jours est un parfait ratage) que vous voyez là où je vois, moi, le simple fait de ne pas acquiescer à tout.
Vous dites, avec justesse, qu’il serait bien difficile de ne pas épingler Angot. Encore faut-il effectivement le faire avec intelligence, et drôlerie, qui plus est !
Enfin, n’oubliez pas qu’Eric Naulleau, avant d’être un intervenant chez Ruquier, est d’abord et avant tout traducteur et éditeur, ce qui n’est pas un moindre courage et qui relève d’un vrai travail, et d’une vraie œuvre.


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