Je vous remercie de vos compliments, qui me touchent.
Sur le "fond du débat" ; je ne saurais me prononcer, n’ayant pas lu le livre en question ; j’ai juste vu le débat télé entre Nolleau, Pierre Bergé, et Fabrice Lucchini, toujours aussi drôle.
J’ai lu les extraits proposés par Cosmic Dancer, notamment sur Madame Angot ; pour moi, une des supercheries les plus honteuses de la littérature (de chiottes) contemporaine.
A priori, je partage, en gros, les avis de Nolleau et Jourde, puisque les auteurs qu’ils citent me semblent aussi totalement surfaits (bien que je ne les aie pas tous lus).
Maintenant, je vous dis, je n’ai pas lu le livre en question, je ne pouvais donc me prononcer que sur l’article, dont j’ai trouvé, comme je l’ai dit (mais sans méchanceté, juste un peu moqueur), le style très affrété et ampoulé, ce qui entrave sa compréhension.
Quand on écrit un article, spécialement sur la littérature, on s’expose forcément à ce genre de critique : rien que de très normal, et, pour moi, aucune concertation avec qui que ce soit ; je ne suis pas du genre à hurler en meute ; je ne m’exprime qu’à mon titre.
Sinon, ce n’est pas le genre de bouquin que j’acheterais ; même si je suppose qu’il doit être drôle, je préfère les livres qui racontent quelque chose, plutôt que des essais critiques.
Mais chacun ses gouts.
Je m’emporte parfois, c’est vrai, parce que c’est mon caractère (je suis un méditerranéen) quelquefois trop véhémentement dans la forme, je le reconnais, mais c’est toujours par rapport à des idées ; il ne m’arrive pratiquement jamais de faire des attaques ad hominem, sur la vie des autres : je trouve le procédé assez méprisable.
J’espère avoir répondu à vos questions, et, sinon élevé, du moins pas abaissé le niveau du débat.
De toutes façons, vous n’aurez plus à me subir très longtemps ; je m’’expatrie en ce début d’année 2009, pour m’installer très loin : ça en soulagera certains...