Je suis presque totalement d’accord avec l’auteur. Le marché est saturé et c’est un pousse au crime que de favoriser l’augmentation des crédits alors que l’endettement est la source de nos problèmes financiers.
Par contre, les grands constructeurs mènent plutôt bien leur barque. Renault investit lourdement en Russie qui est un marché en pleine croissance, loin de la saturation.
C’est triste à dire mais l’automobile paye sa qualité. N’importe quelle merdouille d’entrée de gamme fait tranquilement ses 200.000 kms quand une Panhard PL17 était bonne pour la casse à 40.000. On ne va quand-même pas le leur reprocher.
L’article soulève un point fondamental qui est le rapprochement aux limites. La croissance a des limites et la production dans les pays débeloppés est entrain de les atteindre. Il faut maintenant passer à l’usine flexible ou a la notion d’ouverture temporaire des usines et trouver le moyen de faire vivre les gens avec. Par exemple, Renault pourrait fabriquer des casseroles le temps que ses stocks d’autos disparaissent ou Airbus pourrait se mettre à la lingerie féminine dans les temps morts. C’est question d’organisation mais cela éviterait de tout importer.