Petit apparté sur Tarnac : Est-on encore en démocratie ?
La détention de Julien Coupat, a estimé, vendredi 19 décembre, le juge des libertés et de la détention (JLD), n’est pas "indispensable à la manifestation de la vérité".
((Le principal suspect dans l’affaire du sabotage de voies ferroviaires, mis en examen pour "association de malfaiteurs à visée terroriste", pourrait donc être remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a aussitôt fait appel de cette décision, révélée par Leparisien.fr, avec un référé détention suspensif. C’est donc à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qu’il reviendra de trancher.
En rendant son ordonnance, comme il l’avait déjà fait pour Gabrielle Hallez, remise en liberté sous contrôle judiciaire le 2 décembre, tout comme Benjamin Rosoux et Manon Glibert, le JLD inflige un nouveau revers au parquet.
"Cela décrédibilise cette grandiloquente affaire et les incriminations de terrorisme, s’est réjouie Irène Terrel, l’avocate de Julien Coupat qui avait formulé la demande de remise en liberté. Aujourd’hui, le parquet bloque, et c’est inadmissible. Dans des conditions sereines, Julien Coupat serait libéré."))
www.lemonde.fr/societe/article/2008/12/20/le-juge-ordonne-la-remise-en-liberte-de-julien-coupat-le-parquet-fait-appel_1133450_3224.html
Cette obstination ne peut être que politique.