• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Croquo

sur Le principe du prêt bancaire


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Croquo 20 décembre 2008 23:21

Cher jdal, je trouve que vous resumez très bien cet article et son inanité.

Je voudrais dire aussi quelques mots sur le sujet initial : la légitimité de la création monétaire.

On s’accordera sur le fait que la somme des richesses disponibles dans le monde réel (créées par le travail et l’industrie des gens) augmente tous les jours. Il est donc normal que ces nouvelles productions puissent être monnayées, et que l’on crée de la monnaie en proportion.
Ce qui devrait mesurer la légitimité d’un acte de création monétaire, ou pour le dire avec des mots simples, ce qui légitime un prêt bancaire, c’est la richesse produite par le travail de quelqu’un en contrepartie.

C’est avec cette idée simple en tête qu’il faut juger les actions des banquiers qui ont provoqué la terrible crise que nous vivons :

- Quand un banquier prête de l’argent à un spéculateur, c’est illégitime.

- Quand un banquier emprunte de l’argent pour spéculer (le fameux "effet lévier" qui a permis aux banques américaines de jouer au casino 30 fois leurs fonds propres), c’est du vol

- Quand un banquier crée des milliers de milliards d’euros de "produits dérivés" qui ne sont adossés à rien dans le monde réel, c’est un escroquerie gigantesque.

- etc....

- Et on peut s’interroger sur le "taux d’intéret" du prêt qui devient vite du rackett quand il dépasse le montant du service effectivement rendu additionné de l’inflation.

Nous vivons aujoud’hui une débacle financiere dévastatrice car nous avons confié à un petit groupe de gens sans foi ni loi (les banquiers) le pouvoir de créer de l’argent sans les contraindre de respecter une règle simple d’adosser cette création monétaire à une création dans le monde réel. Aujourd’hui, nous remboursons collectivement tout cet argent qui a été inventé à tort et à travers par les banques. Ce que l’on ne réalise pas encore, c’est qu’à l’autre bout de la chaine il a des gens qui sont en train d’encaisser cet argent, sans le mériter, simplement pour avoir joué au casino que l’on appelle la finance. En ne les laissant pas faire faillite, nous renforcons de terribles injustices et de dangereux déséquilibre pour l’avenir.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès