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Commentaire de Henri François

sur Comme un parfum de guerre civile : mai en décembre ?


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Henri François 21 décembre 2008 17:05

Sérieusement, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un surplus de "non démocratie", mais plutôt d’une angoisse de l’avenir parsemée d’un refus du système dans lequel baigne la France et la plupart des pays industrialisés où seul le fric et rien que le fric règne.
Cette jeunesse, comme bien d’autres avant elle, privée d’idéal, se voit offrir encore et toujours de la "surconsommation". Et cette fois-ci, à la différence de mai 68, nombreux sont les adultes qui se mettent à éprouver les mêmes sentiments, crises économique et financière aidant.
A l’instar des constructeurs automobiles et des banquiers incapables d’anticipation dans les comportements des sociétés, nos gouvernants, partis politiques, philosophes et syndicats, ignares parmi les ignares, couverts d’oeillères et le nez sur leur nombril, faux jetons en diable, ont été incapables au cours des dernières décennies, d’appréhender l’évolution psychologique de leur peuple, surtout dans les tranches de la jeunesse et des classes moyennes.
Les nations n’ont pas besoin actuellement de "gestionnaires" (ah, les parachutes et palais dorés) mais de visionnaires-humanistes.
Prévenez-moi si vous en trouvez un. 


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