Tous ces articles ne sont rien à côté de toute la propagande que le gouvernement déverse au quotidien dans les médias, et que ceux qui disent être l’opposition ne contrent pas vraiment. Devrait-on se taire, pendant que Pécresse, Sarkozy et tous les "bien-pensants" accaparent les médias ?
Nous venons de mettre en ligne un autre article :
Nanotechnologies, recherche, éthique et contrôle citoyen
Quant à l’affaire de Claude Reiss, nous connaissons bien ce collègue qui a eu le "défaut" d’être un très bon instrumentaliste et souvent porteur de projets novateurs dans un milieu où l’influence et les "relations" était devenues des conditions indispensables pour obtenir quelque chose. Le Collectif Indépendance des Chercheurs été créé en 2001, mais dans les années 1990 Claude avait animé SOS Recherche.
Depuis les années 1980, il y a eu beaucoup d’affaires de marginalisation de chercheurs, voir même de démolition de laboratoires, pour la même raison. Mais l’attitude des organisations syndicales a trop souvent été ambiguë. Notamment, à cause des "entrées politiques" des hiérarchies de la recherche. Résultat : le taux de participation aux élections professionnelles de la recherche publique décline comme aux Prud’hommes.
Ceci étant dit, il faut à présent aborder la question de l’indépendance des chercheurs de manière plus globale. Il y a, par exemple, les nanotechnologies que nous venons d’évoquer. La différence entre recherche publique et recherche privée est évidente. Dans le secteur privé, l’employeur est maître du programme de recherche, propriétaire des résultats obtenus et seul à décider de l’opportunité de leur publication. Même aux USA, le programme sur les nanotechnologies est fédéral et pas privé.
Si des chercheurs du secteur public travaillent pour des fabriquants de fourrures, c’est parce que des gouvernements créent de toutes pièces des situations de façon à les y contraindre. C’est le résultat de la contractualisation de la recherche publique.
Indépendance des Chercheurs