Vous raisonnez systématiquement de cette manière ; à base de clichés ?
Ce doit être pratique, pour ne pas se poser de questions.
Mais assez systématiquement aussi à côté de la plaque.
Marrant, votre petit scénario ; sauf qu’il ne correspond pas du tout à la réalité : dommage !
Je n’ai eu besoin d’être (contrairement à vous) "formé" par personne, pour prendre conscience de l’injustice du système qui régit le monde, et m’élever contre, depuis toujours.
Pour ce qui est de ma vie, jusqu’ici, mon brave, vous n’avez pas d’inquiétude à avoir : elle a été ce que je désirais en faire : libre et créative. Je n’ai JAMAIS dépendu des subsides de l’état (si, quand j’étais pion pour payer mes études), et j’ai toujours volé de mes propres ailes.
Si je l’avais voulu, je serais, actuellement, dans une situation que vous n’atteindrez vous-même jamais (je parle financièrement parlant) ; j’ai fait le CHOIX d’une autre vie.
Ce que les individus comme vous n’arriveront sans doute jamais à comprendre, c’est qu’on se batte pour autre chose que pour soi : pour plus de JUSTICE, de solidarité, de redistribution.
Alors, votre petit scénario, qui tend à conformer le réel à vos clichés, et vous permet ainsi de voir le monde à votre image, n’a, malheureusement, non seulement aucune valeur d’exemple, mais, surtout, ne fait qu’entériner l’ordre injuste des choses.
Il fait de vous le complice objectif d’un système inique d’oppression et d’aggravation des inégalités, d’exploitation des hommes, de privatisation du vivant, et de privation des libertés.
Manifestement, vous le vivez sans problème de conscience ; ma foi, c’est votre choix ; mais de là à vouloir expliquer les choses et les autres à l’aune de votre petit égoisme satisfait, vous comprendrez bien (j’espère, en tout cas), que c’est réduire le monde à votre petite personne, et que ça ampute singulièrement votre pouvoir d’analyse.
Donc, oui, je quitte provisoirement ce pays où les individus comme vous lui font tout le mal qu’on peut voir, et contre lesquels, actuellement, démocratiquement, il n’y a pas de recours.
Je pars vivre ailleurs, en gardant intactes ma colère, mon esprit de révolte, et ma soif de justice ; elles m’ont toujours permis d’établir de riches contacts avec des gens qui en valent la peine, qui partagent les mêmes idéaux.
Les autres, je les laisse à leurs clichés pratiques pour se masquer la réalité, et justifier leur égoisme : ils ne m’intéressent pas.
A la revoyure.