En ce qui concerne l’apparition des cancers dus au nucléaire, je vous conseille vivement de voir la conférence du Professeur Tubiana qui fait le compte rendu d’une étude qui reprend 50 ans d’analyses du sujet. Ca remet les idées en place.
Et je vous souhaite d’avoir le verbe aussi clair et l’esprit rapide que Tubiana à son âge.
En ce qui concerne la radioactivité des eaux minérales françaisesvoici un rapport intéressant.
A propos qu’en est-il de la santé des irradiés de Chimlin avec les boutons d’ascenseurs au cobalt 60 ?
Les allemands décidément toujours meilleurs que nous au niveau écologie. Non contents de nous battre au niveau des rejets de CO2 (+40%) voilà qu’ils nous battent également au niveau de l’uranium
naturel présent dans les sources, comme l’indique le bulletin hospitalier ci-dessous. Même avec l’aide de "SOCATRI" on a du mal à atteindre ces valeurs... Peut-être que l’on a là une solution pour
que nos enfants aient les yeux bleus et les cheveux blonds...
Filtrer et analyser l’uranium présent dans l’eau
Sebastian Schimmelpfennig, scientifique de l’Institut de la
protection de l’environnement à la TU de Berlin, a présenté un
procédé d’élimination de l’uranium contenu dans l’eau potable.
La base du traitement est la technique de filtrage en lit fixe, par
laquelle l’uranium est adsorbé par de l’hydroxyde de fer. Celui-ci
détient une surface intérieure suffisamment grande pour accueillir
les ions d’uranium qui s’y déposent. La difficulté, aussi bien pour
l’élimination que pour l’analyse de l’uranium, est le comportement
complexe des ions métalliques dans les solutions aqueuses. En
fonction du pH, de la teneur en sel et de la présence d’autres
composants aqueux, différentes formes d’uranium se forment (ions
d’uranium IV, ions d’uranium VI, carbonate, oxyde, phosphate, etc.),
et elles adsorbent différemment les oxydes métalliques. Par exemple,
si l’eau est très chargée en carbonates, le complexe uranium-
carbonate se forme. Mais celui-ci est particulièrement stable et
n’adsorbe presque pas.
Sebastian Schimmelpfennig a ainsi étudié le comportement de tous les
types d’uranium soluble, en fonction des différents paramètres. A
l’aide d’une méthode de mesure photométrique, il a pu déterminer la
concentration d’uranium avant et après l’adsorption, avec une limite
de détection de 3 microgrammes par litre.
L’uranium contenu dans l’eau potable a longtemps été considéré comme
inoffensif. Les proportions dans lesquelles les ions métalliques sont
présents dans l’eau sont tellement faibles que la radioactivité est
minime. Toutefois, la toxicité chimique du métal lourd n’est en aucun
cas négligeable. Les Etats n’ont toujours pas fixé de limite légale
pour les concentrations d’uranium acceptées, mais l’Organisation
Mondiale de la Santé a déterminé en 2004 un seuil limite de 15
microgrammes par litre. Cependant, dans certaines parties de
l’Allemagne, des valeurs significativement plus élevées ont été
mesurées (jusqu’à 100 microgrammes par litre).
Ils battent la Badoit à 80 µg/l !!! Ils sont toujours plus forts !
@+