L’affaire des articles (dont quatre de Claude Allègre) acceptés pour publication dans une importante revue internationale par des éditeurs membres de l’Institut de Physique de Globe de Paris, alors que leurs auteurs étaient des chercheurs du même Institut, fait également quelques vagues en ce moment. Voir par exemple, dans notre blog "La Science au XXI Siècle" ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/ ), l’article :
Crise de l’évaluation, CNRS et « réforme de la recherche »
La mise en cause récente du directeur et d’anciens responsables de l’IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche associé au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) paraît de nature à susciter un débat sur l’évaluation des articles scientifiques dans les revues dites « avec comité de lecture ». Mais en réalité, le problème est plus général (...)
Le Monde du 27 décembre publie un article de Stéphane Foucart et Hervé Morin mis en ligne la veille, intitulé « Petits arrangements entre géologues ». Au même moment, Sylvestre Huet diffuse sur son blog dans Libération une note avec le titre encore plus direct : « Vincent Courtillot, directeur de l’Intitut de physique du Globe de Paris, mis en cause dans une affaire d’éthique scientifique ».
L’affaire : une série d’articles signés par des membres de l’IPGP, publiés par la revue Earth and Planetary Science Letters (EPSL) appartenant à l’entreprise éditoriale privée Elsevier, et qui auraient en commun le fait d’avoir été acceptés par des collègues de l’IPGP qui siégaient au Comité Editorial de la revue.
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Le Collectif Indépendance des Chercheurs