PIQURE DE RAPPEL
Depuis l’apparition de son fil de discussion onaniste « Demian sors de ce corps » sur Agoravox, D.W. n’existe plus que comme roquet-caniche de ceux à l’arrière desquels il se traîne comme un impuissant opposant. Une caricature d’inanité suiviste et faussement récalcitrante. L’inverse d’une vision du monde : un mâchonnage mollasson de mollets dont ces derniers se foutent tant ils sont solides. D.W. n’est plus que l’ombre du chien qu’il n’a pas. Un clone de spectre poursuivant le fantôme de ce qu’il n’a jamais été. Une bavure hypocondriaque, narcissique et grotesque sur la partition du silence. Un poster de star dégringolant du mur d’une chambre d’adolescent depuis longtemps désertée. Un mistral gagnant qui fait perdre à tous les coups : l’inverse de la magie de l’enfance. Ni enfant, ni adolescent, ni adulte, ni vieux, D.W. n’est rien : fausse image bleutée d’une fausse existence sans azurs, la chose se répand comme un Klein vomi bleuâtre, inconsistant mais autosuffisant, à la fois fait-néant et faux néant : néant surpeuplé par le vide de l’inconsistance, parasité par le trop-plein du rien-du-tout égomaniaque, vertige absolu du non-être. Le trollage inepte en tant qu’âme du monde. Le qu’on-m’enterre diffamateur en tant que filousophie. La chose bleuâtre n’est même pas absurde (l’absurde est plus consistant qu’elle) : non, la chose bleuâtre est le reflet exact du monde médiatique moderne : trompeuse, fallacieuse, égotiste, inculte, moi-jeux-esque, bref cauchemerdesque.
Et cet ectoplasme caoutchouteux et pollué jusqu’à son manque d’os est l’e-conne d’Adoravox. Que dire de plus ?