@ Bali Balo
Difficile de comprendre le sens de votre intervention qui dit tout et son contraire. Le fait d’avoir implanté des tours sur des espaces offrant un beau panorama ne signifie rien. La ville reste la rue, et non la vue qu’on peut avoir de son balcon. Les appartements qui s’arrachent à prix d’or dans le marias et aussi à Montreuil aujourd’hui n’ont aucune valeur pour ce qui est de la vue qu’ils offrent, mais ils font partie d’un ensemble urbanistique qui créé un style de vie, une ambiance, et un intérêt esthétique certain.
Vous écrivez : « une cité est un microcosme, les conneries, tout comme l’« économie », y sont centralisées, du pain béni pour les forces de l’ordre. » Affligeant réflexe post-soixante-huitard qui voulait que les CRS soient des SS et que le bon peuple sert de bilboquet aux forces de l’ordre quand ils ont besoin de se distraire... Vous semblez sauter à pieds joints dans la complotite aigüe... Vu l’état avancé que vous semblez manifester, j’ai bien peur que votre cas soit désormais incurable.
Pour ce qui est des tours bien situées, je ne connais pas Rouen, mais vous auriez pu tout aussi bien citer les quartiers Nord de Marseille que je connais mieux et qui sont un immonde fiasco, alors qu’une autre forme d’urbanisme à échelle humaine aurait pu les transformer en lieu de vie privilégié. Certains programmes de tours ou de cités ont été soignés. Je pense au Moulin à Vent à Perpignan, dont les appartements sont aujourd’hui très recherchés car ils offrent un cadre de vie de qualité, avec des rez-de-chaussée commerciaux pour des commerces de proximité, des immeubles de taille et d’orientation variés, aucun espace assimilable à un terrain vague, et de très beaux points de vue sur le Canigou et le massif des Albères...
Patrick Adam