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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Barack-le-Rouge


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Bois-Guisbert 3 janvier 2009 11:07

 

Même si l’on peut partager bon nombre d’observations et de conclusions avec M. Allard, il faut bien voir, tout de même, qu’il omet un élément fondamental qui hypothèque dramatiquement l’avenir des Etats-Unis. Je veux parler de la structure du peuplement du pays.

A cet égard, le fait qu’un non-Blanc, un issu du tiers monde, ait pu accéder à la présidence en constituait une précieuse indication, que confirme la composition du gouvernement Obama, dont la moitié des membres appartient à des minorités visibles. On sait en outre que vers 2050 les Blancs seront minoritaires dans l’Union. 

Nous assistons donc à l’agonie de l’Amérique WASP, si elle n’est déjà morte. Au soir de l’élection d’Obama, le vainqueur m’est apparu comme une sorte d’anti-Kennedy, c’est-à-dire comme l’élu d’une Amérique qui ne se demande plus ce qu’elle peut faire pour le pays, mais qui attend que le pays fasse énormément pour elle.

A l’esprit pionnier qui se lançait à la conquête de la Lune pour répondre au Spoutnik des Soviétiques, se substitue un esprit de survie minimale, où l’assistanat - donc le clientélisme - jouera un rôle très important, comme le souligne M. Allard. La Nouvelle Frontière n’est plus dans l’espace, elle est dans les slums afroricains de Washington et dans les taudis latinos de Phoenix.

Cette régression, car c’en est une, est totalement imputable à quarante ans d’afflux de populations hispaniques médiocres, qui sont la cause même de la médiocrité de leurs pays d’origine. Pour ces gens, le rêve américain n’est pas une réussite couronnant des efforts démesurés, c’est une gamelle quotidienne rassasiante.

Certes, ceci n’exclut pas quelques succès individuels, mais ne touchant qu’une toute petite minorité de cette nouvelle immigration. On ne voit pas, en effet, par quel miracle des gens qui, dans leurs pays d’origine, sont depuis des générations (les récits des voyageurs du XIXe siècle en témoignent), apathiques et fatalistes, se révéleraient soudainement ingénieux, entreprenants, inventifs et dynamiques...

Or, M. Allard n’a absolument pas évoqué ce facteur pénalisant qui déploiera de plus en plus d’effets négatifs au cours des décennies à venir et qui ramènera la première puissance mondiale au rang de nation de second ordre. Il reste à voir ce que sera la réaction – des velléités de sécession, peut-être - des Blancs conscients de leur appartenance communautaire qui refuseront l’accentuation d’un déclin d’ores et déjà engagé...
 
Mais cela, c’est une autre histoire.

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