Les quelques occidentaux qui sont restés à Gaza au péril de leur vie ont réussi encore aujourd’hui à faire passer des informations. Ils seront peut-être bientôt réduits au silence. Alors nous n’entendrons plus à la radio que les informations mensongères de l’armée israélienne.
Les hélicoptères Apache tirent sur tout ce qui bouge (comme dans le film Full Metal Jacket). Les obus tombent sans discontinuer. Il n’y a plus d’eau ni d’électricité. Les ambulances ne circulent plus. Les hôpitaux ne fonctionnent plus. Il est devenu impossible de compter le nombre de morts.
Ce massacre est une première dans l’histoire. Une population d’un million et demi de personnes, emprisonnée sur une bande de terre aussi petite que l’île de Wight (360 km2), est soumise depuis neuf jours à un déluge de bombes (plusieurs centaines de tonnes par jour). Aucune possibilité de s’échapper. Les chars sont entrés la nuit dernière pour finir le travail. Le sort des populations de Sarajevo et de Grozny était moins cruel.
Vittorio Arrigoni a transmis ce soir un rapport à Free Gaza.
http://www.freegaza.org/index.php?module=latest_news&id=ef5cd275a9e12f391df39cdde5dab211&offset=