Un vieux slogan a fait fureur, à une certaine vieille époque révolue et décriée : "IL EST INTERDIT D’INTERDIRE" !
Je dirais à l’auteur qu’il est interdit d’interdire la gifle ou le coup de pied aux fesses (peut-être même, la fessée !) ! Certes, je ne parle pas de coups qui font mal, qui sont distribués à tout craint dans le seul plaisir sadique de certains parents de "montrer qu’ils sont maîtres", alors qu’ils sont incapables de se maîtriser !
Non, je parle de la claque, la gifle, ou le coup de pied aux fesses symboliques et distribués à bon escient ! Il est, en effet, des enfants qui savent provoquer pour provoquer, sur lesquels tous les mots et arguments glissent et pour lesquels, le GESTE symbolique garde quelque puissance d’efficacité !
J’ai enseigné à des adolescents durant près de quarante ans, j’ai été mère de famille... Je pense savoir de quoi je parle. L’enfant, quel que soit le milieu social dans lequel il vit, n’est pas un être idéal, ni idéel... Il a besoin qu’on lui fixe des repères, et, pour certains, n’en déplaise à l’auteur et à certains lecteurs, il devient parfois nécessaire (à condition que ce soit exceptionnel, et discuté ensuite) de commencer par là !
Dans ma propre enfance, j’ai rarement reçu de coups... Je me souviens cependant d’une paire de gifles magistrale distribuée par mon grand père et qui m’a servi de guide durant toute ma vie : il venait de me demander quelque chose que je n’avais pas envie de faire... je devais avoir six ou sept ans... J’ai obéi à contre-coeur, et fait une grimace dans son dos, j’ai dû tirer la langue comme savent le faire les gamins (pour marquer ma désapprobation)... Lorsque je suis revenue à ses côtés, lui remettant ce qu’il avait demandé, il m’a dit, en me donnant une paire de gifles, devant mes parents : " Petite, si tu veux faire des grimaces, si tu as quelque chose à redire, c’est devant, c’est en face, qu’il faut le faire, jamais derrière, jamais dans le dos de quelqu’un !"
Peut-être que si les coups avaient été quotidiens, cela ne m’aurait pas marquée... C’est l’exception qui a fait la règle ! Cette leçon, je ne l’ai jamais oubliée... et je remercie celui qui a su me la donner... J’ai toujours agi dans ce sens de la franchise !
Ainsi, dans ma vie de professeur, j’ai pratiqué, de façon exceptionnelle, le "coup de pied aux fesses" pour celui qui encombrait volontairement les couloirs, ou la gifle (douce, certes, sans jamais faire mal) pour celui ou celle que les discours ne pouvaient convaincre. Nul ne s’est jamais plaint ! Au contraire, mes élèves, lorsque j’ai quitté le système, m’ont offert un merveilleux "livre d’or" ( c’est ainsi qu’ils avaient baptisé un manuscrit collectif, contenant des photographies d’eux à diverses époques de leur enfance, des textes personnels, pour me remercier de ce que je leur avais apporté). Ce n’est pas si vieux que cela, et cela montre que le respect et la reconnaissance se méritent... parfois avec quelques coups de pieds aux fesses !
24/01 01:47 - emma-aima
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29/01 10:08 - roblin
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29/01 10:07 - roblin
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23/01 15:32 - Blé
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09/01 12:24 - Lapa
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09/01 11:56 - roblin
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